L’intérieur de la mosquée imam Rida à Anderlecht totalement carbonisé et dévasté par l’incendie criminel. Yves Herman/Reuters
L’émotion était forte hier au sein de la communauté musulmane de Belgique après la mort d’un imam, tué dans l’incendie criminel de la mosquée imam Rida d’Anderlecht, un quartier populaire de Bruxelles, lundi dans la nuit. L’incendiaire, armé d’une hache et d’un couteau, a été interpellé par les fidèles présents sur les lieux. Mis à part l’imam Abdallah Dadou, mort par intoxication, deux hommes ont été blessés au cours de l’incendie.
Le parquet de Bruxelles a indiqué en soirée que l’incendiaire a avoué avoir « voulu faire peur » à la communauté chiite, qu’il estime responsable de la répression en Syrie. Lors de son interrogatoire, cet homme d’une trentaine d’années a « affirmé avoir été fortement impressionné par les images des événements en Syrie et avoir voulu faire quelque chose (...) », a déclaré le substitut du procureur et porte-parole du parquet, Jean-Marc Meilleur. « Il a dit qu’il était musulman sunnite », a-t-il ajouté. Le suspect, qui a refusé jusqu’ici de donner son identité réelle, affirme détenir un passeport marocain et résider « quelque part en Belgique ». Il a été inculpé pour « incendie volontaire ayant entraîné la mort », avec le « motif aggravant » que cet acte est « basé sur la religion », a précisé M. Meilleur. L’homme a indiqué avoir agi seul et expliqué qu’il « ne voulait pas tuer » et que s’il n’avait pas été directement arrêté, il se serait rendu à la police, selon le magistrat. Il a été placé en détention préventive par un juge d’instruction. Son geste pourrait être requalifié d’acte de terrorisme.
Parallèlement, la situation était calme hier devant la mosquée imam Rida, gardée par quelques policiers et devant laquelle étaient réunis quelques badauds. Dans les heures ayant suivi l’incendie, des représentants chiites avaient appelé à éviter toute violence tout en mettant en cause le mouvement salafiste sunnite. Hier, les dirigeants de la communauté musulmane ont renouvelé l’appel au calme. De son côté, le Premier ministre Elio Di Rupo a condamné l’attaque et la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, a assuré que « des mesures seront prises » car « la Belgique ne peut tolérer ce genre d’acte ».
(Source : agences)
Le parquet de Bruxelles a indiqué en soirée que l’incendiaire a avoué avoir « voulu faire peur » à la communauté chiite, qu’il estime responsable de la répression en Syrie. Lors de son interrogatoire, cet homme d’une trentaine d’années a « affirmé avoir été fortement impressionné par les images des événements en Syrie et avoir voulu faire quelque chose (...) », a déclaré le substitut du procureur et porte-parole du parquet, Jean-Marc Meilleur. « Il a dit qu’il était musulman sunnite », a-t-il ajouté. Le suspect, qui a refusé jusqu’ici de donner son identité réelle, affirme détenir un passeport marocain et résider « quelque part en Belgique ». Il a été inculpé pour « incendie volontaire ayant entraîné la mort », avec le « motif aggravant » que cet acte est « basé sur la religion », a précisé M. Meilleur. L’homme a indiqué avoir agi seul et expliqué qu’il « ne voulait pas tuer » et que s’il n’avait pas été directement arrêté, il se serait rendu à la police, selon le magistrat. Il a été placé en détention préventive par un juge d’instruction. Son geste pourrait être requalifié d’acte de terrorisme.
Parallèlement, la situation était calme hier devant la mosquée imam Rida, gardée par quelques policiers et devant laquelle étaient réunis quelques badauds. Dans les heures ayant suivi l’incendie, des représentants chiites avaient appelé à éviter toute violence tout en mettant en cause le mouvement salafiste sunnite. Hier, les dirigeants de la communauté musulmane ont renouvelé l’appel au calme. De son côté, le Premier ministre Elio Di Rupo a condamné l’attaque et la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, a assuré que « des mesures seront prises » car « la Belgique ne peut tolérer ce genre d’acte ».
(Source : agences)
L’émotion était forte hier au sein de la communauté musulmane de Belgique après la mort d’un imam, tué dans l’incendie criminel de la mosquée imam Rida d’Anderlecht, un quartier populaire de Bruxelles, lundi dans la nuit. L’incendiaire, armé d’une hache et d’un couteau, a été interpellé par les fidèles présents sur les lieux. Mis à part l’imam Abdallah...
commentaires (8)
Juste comme çà en passant....vpus vous rendez compte que çà se passe à Bruxelles,au coeur de l'Europe...
GEDEON Christian
06 h 08, le 15 mars 2012