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Sport

Lyon : Aulas occupe le terrain

À Lyon, le président Jean-Michel Aulas est omniprésent lorsque les joueurs ne répondent ni à l’attente des supporteurs ni à celle des dirigeants, comme actuellement, c’est toujours lui qui monte en première ligne pour maintenir tout le monde sous pression.
Après la dixième défaite de la saison en championnat, samedi en Nancy (2-0), qui relègue l’Olympique lyonnais au 7e rang, à sept points de Lille, 3e à une place convoitée par au moins six équipes, et à la veille de jouer à Nicosie en 8es de finale retour de Ligue des champions, JMA est encore monté au créneau.
Cette fois, la cible n’est ni les médias ni l’encadrement technique avec un soutien confirmé à l’entraîneur Rémi Garde, mais ses joueurs coupables, selon lui, de ne pas donner assez.
Il leur a d’ailleurs fixé une feuille de route pour les trois prochains matches, contre l’Apoel avec une qualification pour les quarts de finale de la C1 à défendre après une victoire 1-0 à l’aller, les matches contre Lille et Saint-Étienne, des adversaires directs en Ligue 1.
« J’ai voulu montrer aux joueurs que j’étais là et à ceux qui quelquefois doutent, parfois à tort », a-t-il déclaré dimanche au centre d’entraînement après deux interventions en quelques heures auprès de son effectif alors qu’il n’arrivera à Chypre que ce soir.

Baisse
de régime
« Nous avons de jeunes joueurs, des enfants talentueux avec des situations incroyablement favorables à tout point de vue, parce qu’ils ont la gloire, ils ont l’argent, ils sont tous très beaux, évidemment », a lancé le président.
« Mais pour ce qui est de la maîtrise de leurs possibilités, de leur propre engagement moral, physique, soit individuel, soit collectif, nous pouvons progresser », dit-il aussi.
Il y a quelques jours, son conseiller, Bernard Lacombe, avait fait le même constat, évoquant, en d’autres termes, plus directs, une équipe « de fonctionnaires bien payés »... pour souligner des remises en cause insuffisantes, des propos fustigés par un syndicat.
L’homme fort de l’OL, qui va toujours de l’avant comme il l’a démontré pour le projet de grand stade, garde toutefois une confiance inébranlable dans les possibilités de son équipe, malgré une baisse de régime constatée ces dernières saisons en raison d’une situation financière difficile qui a amené un changement de stratégie sportive « qui fait plus appel à la formation qu’aux acquisitions extérieures ».

Sur le fil
Certains appelleront cela un plan de rigueur, terme qu’il réfute sans doute pour garder un aspect positif des choses.
« Si je devais imaginer ne pas voir l’Olympique lyonnais sur le podium en fin de saison, je serais très déçu. Nous avons encore nos chances partout même si nous avons perdu à Nancy », déclarait-il encore samedi soir.
« Nous vivons des semaines qui vont être fantastiques. Il faut simplement que les joueurs comprennent qu’il ne faut pas qu’ils m’enlèvent l’envie d’être président d’un club encore en course sur tous les tableaux, mais qui pourrait ne plus l’être si nous renouvelions des performances comme à Nancy », souligne Jean-Michel Aulas qui encourage donc ses joueurs à une « prise de conscience nécessaire ».
Car l’OL, engagé sur quatre tableaux, la lutte pour le podium, la C1, la finale de la Coupe de la Ligue contre Marseille et un quart de finale de Coupe de France face à Paris Saint-Germain, est sur un fil avec le risque de se retrouver sans rien en fin de saison.

      (Source : agences)
À Lyon, le président Jean-Michel Aulas est omniprésent lorsque les joueurs ne répondent ni à l’attente des supporteurs ni à celle des dirigeants, comme actuellement, c’est toujours lui qui monte en première ligne pour maintenir tout le monde sous pression.Après la dixième défaite de la saison en championnat, samedi en Nancy (2-0), qui relègue l’Olympique lyonnais au 7e...

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