Viviane Reding défend l’idée des quotas depuis un an. Elle a dans un premier temps opté pour le dialogue, mais « je suis au regret de constater que, en dépit de nos appels, l’autorégulation n’a jusqu’à présent pas produit de résultats satisfaisants », a-t-elle déploré. Vingt-quatre entreprises seulement ont signé la déclaration d’engagement qu’elle avait présentée en mars 2011. « Personnellement, je ne suis pas très favorable aux quotas, mais j’apprécie les résultats qu’ils engendrent », a-t-elle annoncé.
Viviane Reding joue le jeu de la transparence. « Aujourd’hui, j’invite le public, autrement dit les entreprises, les partenaires sociaux, de même que les ONG et les citoyens intéressés, à donner leur avis sur la nature des mesures que l’Union européenne devrait prendre pour remédier au déséquilibre entre hommes et femmes dans les conseils d’administration », a-t-elle dit. Elle a d’ores et déjà lancé une piste, en citant les résultats d’une enquête Eurobaromètre selon lesquels 75 % des personnes interrogées sont en faveur d’une législation sur l’égalité entre hommes et femmes dans les conseils d’administration des entreprises et 49 % estiment que des amendes constitueraient le meilleur moyen de faire respecter cette législation.
(Source : AFP)
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