D’abord étudiant de l’art du paysage, Louis-François Lejeune (1775-1848) est incorporé dans le génie avant de devenir l’aide de camp d’Alexandre Berthier, chef de l’état-major de Napoléon Bonaparte. En vingt ans, il participe à dix-sept campagnes militaires.
Le succès de son tableau La Bataille de Marengo (1801) est à l’origine d’un cycle de peintures de batailles : La Bataille d’Aboukir (1804), La Bataille du pont de Lodi (1804), La Bataille de la Moskova (1822).
Selon la commissaire de l’exposition, Valérie Bajou, « Louis-François Lejeune s’est toute sa vie présenté comme moitié artiste, moitié soldat ».
« Louis-François Lejeune était très célèbre en son temps puis il est tombé dans l’oubli alors qu’il ne le méritait pas », a estimé Béatrix Saule, directeur du musée national du château de Versailles.
L’exposition, qui regroupe cent vingt œuvres et objets, montre notamment comment s’élabore un tableau de bataille et pose la question de la vérité historique.
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