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Culture - Concert

Le chantre de la musique, Yusuf Cat Stevens, de retour

C’est à l’initiative du Festival de Beiteddine que le chanteur Yusuf Cat Stevens présente, après 35 ans d’absence, un concert le 18 février au BIEL. Un événement qui s’inscrit dans une tournée mondiale après la France et le Maroc et qui, outre les nouvelles compositions, regroupera des refrains du passé.

Cat Stevens avant...et après.

«It’s not time to make a change» (ce n’est pas le moment de faire un changement), disait l’une de ses chansons. Et pourtant, l’artiste aux cent millions d’albums vendus, icône vivante des années 60-70, abandonne au faîte de la gloire, en 1977, la scène et les lauriers et se convertit à l’islam empruntant ainsi un nouveau tournant dans sa vie. Né en 1948 à Londres d’un père chypriote-grec et d’une mère suédoise, Steven Demetre Georgiou est passionné depuis son jeune âge par l’art et la musique, il s’intéresse au blues et à la musique folk, et décide de devenir compositeur.

Nostalgie et renouveau
En 1966, ayant pris le nom de Cat Stevens, il joue dans des pubs et est repéré par le producteur Mike Hurst. Il commencera sa carrière par effectuer des tournées auprès de musiciens comme Jimi Hendrix, mais très vite adopte sa propre signature plus personnelle et plus intense. Il devient alors le porte-parole d’une génération, exprimant dans ses chansons autant ses craintes que ses désirs. My Lady d’Arbanville, Wild World, Hard Headed Woman, Moon Shadow, Peace Train, Morning Has Broken, Can’t Keep It In, I Think I See the Light et Father and Son, autant de tubes célèbres qui rythment la carrière du chanteur et que scanderont les jeunes de toute une époque. Toujours en quête d’aspiration et de renouveau, l’artiste, pourtant, suite à un accident qui changera sa vie, entame une véritable recherche spirituelle et se tourne vers Dieu et les œuvres caritatives.
Pendant plus de trente ans, il partagera son temps entre les associations de bienfaisance, notamment celle qu’il préside, «Small Kindness», qui aide les enfants et les victimes de la guerre. Actuellement, réconcilié avec son passé et ayant atteint la sérénité et l’acceptation de soi qu’il recherchait tant, Yussuf Cat Stevens revient avec un répertoire renouvelé (deux récents albums), mais aussi riche de tous ses titres présents encore à l’esprit pour renouer avec la scène et avec un public qui ne l’a jamais oublié.
«Aujourd’hui, tout est en ordre pour mon retour, dira-t-il au magazine Le Figaro. Il fallait que je revienne. Mes chansons sont comme un territoire que je peux revisiter.» Le 18 février, le public libanais sera prêt à les revisiter avec lui.

 

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«It’s not time to make a change» (ce n’est pas le moment de faire un changement), disait l’une de ses chansons. Et pourtant, l’artiste aux cent millions d’albums vendus, icône vivante des années 60-70, abandonne au faîte de la gloire, en 1977, la scène et les lauriers et se convertit à l’islam empruntant ainsi un nouveau tournant dans sa vie. Né en 1948 à Londres...

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