Rechercher
Rechercher

Sport - Ski

Kostelic, opéré du genou, voit fondre ses espoirs d’une 2e Coupe du monde

Le Croate Ivica Kostelic, leader du classement général de la Coupe du monde de ski alpin, est repassé hier pour la énième fois de sa carrière sur la table d’opération, de quoi réduire grandement ses chances de remporter un deuxième grand globe de cristal consécutif.

Ivica Kostelic en pleurs sur la plus haute marche du podium du supercombiné à Rosa Khutor en Russie. Le Croate, actuel leader du championnat du monde, sera absent huit courses, de quoi compromettre ses chances de titre de champion du monde. Wolfgang Rattay/Reuters

Comme il le craignait dimanche, montant en pleurs sur la première marche du podium du supercombiné à Rosa Khutor (Russie), sa quête du titre suprême est bien compromise.
De retour du Caucase, Ivica Kostelic est allé passer des examens approfondis dans une clinique à Bâle, en Suisse. Souffrant de lésion au ménisque du genou droit, il a subi une ablation d’une partie du cartilage en fin de journée, avec succès.
Si tout va bien, le Croate pourrait effectuer son retour à la compétition lors de l’étape de Kranjska Gora, en Slovénie, les 10 et 11 mars, selon sa fédération de ski. Mais en son absence, huit courses au total, le Suisse Beat Feuz, qui compte 70 points de retard au général, voire l’Autrichien Marcel Hirscher, à 218 points, ont toutes chances de s’installer aux commandes.
Mais le Croate en a vu d’autres. À 32 ans, il ne compte pas moins d’une dizaine d’opérations au genou, huit pour le seul genou droit.
À force de volonté et d’entraînement intense, l’athlète a surmonté les coups durs. En janvier 2010, il avait ainsi stupéfié en s’affichant en vainqueur du slalom de Wengen, la grande classique suisse, un mois seulement après une opération au ménisque du même genou droit.
Le mois suivant, il enlevait deux médailles d’argent aux Jeux olympiques de Vancouver sous l’œil ému de son vieux père Ante, qui a fait de sa sœur Janica et lui des champions.
Mais aux yeux des Kostelic, rien ne vaut le grand globe de cristal.
L’an dernier, après un mois de janvier tonitruant en Coupe du monde, Ivica n’avait pas hésité à quitter Garmisch-Partenkirchen en pleins championnats du monde, avec une seule médaille de bronze en super-G, sans attendre le supercombiné et le slalom, dont il était un grand favori, pour ne pas compromettre ses chances au général.
« Vous pouvez toujours dire “je veux gagner une médaille aux Jeux olympiques”, parce que c’est en un seul jour, et si vous êtes bien inspiré, donnez tout, vous pouvez le faire. La Coupe du monde, c’est cinq mois de compétition, et il vous faut vraiment un bon horoscope ! » avait souligné le Croate, une fois le titre assuré, en mars dernier.
Dimanche, Ivica Kostelic a déjà mis la main sur le petit globe du supercombiné. Malgré cette blessure, ce ne sera peut-être pas son seul trophée.
Le trentenaire dispose de 135 points d’avance sur Hirscher dans la course au globe du slalom. Même en manquant celui de Bansko, en Bulgarie, dimanche, il lui restera deux autres courses pour tenter de conserver un petit capital sur le jeune Autrichien.
Comme il le craignait dimanche, montant en pleurs sur la première marche du podium du supercombiné à Rosa Khutor (Russie), sa quête du titre suprême est bien compromise.De retour du Caucase, Ivica Kostelic est allé passer des examens approfondis dans une clinique à Bâle, en Suisse. Souffrant de lésion au ménisque du genou droit, il a subi une ablation d’une partie du...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut