Dans ce contexte, la police israélienne a banni hier l’accès de l’esplanade des Mosquées, dans la Vieille Ville de Jérusalem, à des extrémistes de droite qui avaient appelé à se rendre sur le mont du Temple. Le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld a précisé que « la décision a été prise après que des tracts ont été distribués qui appelaient à provoquer des désordres sur le mont du Temple ». Le chef de l’aile la plus à droite du parti Likoud, Moshé Feiglin, un colon de Cisjordanie, avait l’intention de se rendre tôt hier sur l’esplanade des Mosquées, comme il le fait chaque mois depuis des années avec quelques dizaines de ses partisans.
Par ailleurs, des graffitis antiarabes ont été retrouvés hier matin sur les murs d’une école judéo-arabe à Jérusalem pour la deuxième fois en une semaine, a indiqué la police israélienne. Certains colons radicaux et des extrémistes de droite ont multiplié ces derniers mois les actes de vandalisme. Ces activistes mènent ce qu’ils appellent une campagne du « prix à payer », qui consiste à se venger sur diverses cibles palestiniennes, voire sur l’armée israélienne, des mesures gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts.
De même, des heurts ont opposé hier la police israélienne à des Palestiniens dans le quartier d’Issawiya à Jérusalem-Est annexée. « Cinq Palestiniens ont été arrêtés après avoir attaqué une patrouille de police et des gardes-frontières à coups de pierres », a indiqué Louba Samri, porte-parole de la police. Les forces de police ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées pour disperser plusieurs dizaines de Palestiniens, selon un témoin.
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