Rechercher
Rechercher

Sport

Opération reconquête pour la France en Fed Cup

Reléguée pour la première fois de son histoire en deuxième division, l’équipe de France de Fed Cup entame la reconquête par un déplacement compliqué en Slovaquie où le groupe de Nicolas Escudé, toujours privé de Marion Bartoli, ne partira pas favori aujourd’hui et demain.
À Bratislava, le rapport de force penche même nettement en faveur de l’équipe locale emmenée par deux joueuses du top 20 mondial, Dominika Cibulkova (16e) et Daniela Hantuchova (20e), alors que la France ne peut compter sur aucune joueuse classée au-delà du 62e rang dans son effectif.
Il y aurait bien eu Marion Bartoli. Mais la septième joueuse mondiale refuse toujours de jouer en Fed Cup tant qu’elle ne pourra pas y être accompagnée par son père et entraîneur Walter, quitte à rater aussi les Jeux olympiques.
Son absence avait coûté cher aux Bleues l’année dernière où, après avoir failli créer l’exploit au premier tour face à la Russie, elles ont perdu en barrage face à l’Espagne pour être reléguées pour la première fois.
Ce n’est pas une infamie en soi lorsqu’on s’aperçoit qu’une équipe comme les États-Unis a connu le même sort. Reste à ne pas trop s’attarder à l’étage inférieur, ce qui passe par un succès au premier tour et en barrage en avril.
L’ennui c’est que la France n’en prend pas du tout le chemin. Longtemps florissante, la santé du tennis féminin tricolore est telle qu’une descente aux enfers, c’est-à-dire en troisième division du côté de l’Estonie et du Luxembourg, paraît plus probable aujourd’hui qu’une remontée dans l’élite.
Des quatre joueuses sélectionnées vendredi par Nicolas Escudé, une seule a passé un tour à l’Open d’Australie, Pauline Parmentier qui, du haut de sa 62e place, est aussi la mieux classée du groupe, devant Virginie Razzano, 99e.
Ces deux joueuses seront chargées d’alimenter la marque. Aravane Rezaï, dotée d’un formidable potentiel mais hors de forme, n’a pas été retenue. Contrairement à l’usage, elle a aussitôt plié bagage vendredi pour rentrer en France, au grand regret d’Escudé qui a déclaré ne pas être « là pour séquestrer les gens ».
Quant à l’ex-enfant prodige, Alizé Cornet, elle est cantonnée au double vu son ratio catastrophique en simple (1 victoire/7 défaites).
L’espoir en un avenir meilleur est représenté par la jeune Kristina Mladenovic, ancienne n° 1 mondiale juniors. Âgée de 18 ans, la Française d’origine serbe pourrait disputer son premier match de Fed Cup dimanche lors du double. Mais attendre d’elle des miracles est sans doute prématuré.
               ©AFP
Reléguée pour la première fois de son histoire en deuxième division, l’équipe de France de Fed Cup entame la reconquête par un déplacement compliqué en Slovaquie où le groupe de Nicolas Escudé, toujours privé de Marion Bartoli, ne partira pas favori aujourd’hui et demain.À Bratislava, le rapport de force penche même nettement en faveur de l’équipe locale emmenée...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut