Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Iran: le débat sur l'interdiction de la vente de pétrole à l'Europe reporté

Le Parlement iranien ne devrait pas discuter dans l'immédiat d'une éventuelle interdiction de la vente de pétrole à l'Europe, a déclaré dimanche le porte-parole de la commission de l'Energie du Majlis, Emad Hosseini.
"Aucune loi (interdisant la vente de pétrole à l'Europe) n'a encore été préparée ni présentée au Parlement, pour l'instant il ne s'agit que d'une idée de certains députés qui entendent la mener jusqu'à son terme", a expliqué M. Hosseini cité par l'agence Mehr. Cette initiative devra notamment être examinée par la commission de l'Energie "d'un point de vue technique et en tenant compte des contrats en cours et des intérêts" de l'Iran, a-t-il précisé.


Plusieurs députés avaient annoncé la semaine dernière qu'ils présenteraient dimanche au Majlis une proposition de loi visant à interdire l'exportation de pétrole vers l'Europe, en réponse à l'embargo décidé par l'Union européenne contre Téhéran.
Les discussions actuelles pourraient aboutir à l'élaboration d'un projet de loi d'ici mercredi, a estimé M. Hosseini. La loi envisagée par le Majlis "obligera le gouvernement à stopper la vente de pétrole aux Européens avant qu'ils n'appliquent leurs sanctions", avait expliqué M. Hosseini la semaine dernière.


Les pays de l'Union européenne se sont mis d'accord le 23 janvier pour imposer un embargo pétrolier graduel sans précédent contre l'Iran ainsi que pour sanctionner sa banque centrale afin d'assécher le financement de son programme nucléaire controversé.

Les nouveaux contrats pétroliers avec l'Iran ont été interdits par l'UE avec effet immédiat, mais les pays les plus dépendants ont jusqu'au 1er juillet pour annuler les contrats existants afin de trouver d'autres fournisseurs.
L'Iran vend environ 20% de son pétrole aux pays de l'UE, essentiellement à l'Italie, l'Espagne et la Grèce.


Si la loi est votée, "les pays qui ont pris le pétrole iranien comme cible n'en recevront plus une goutte", avait expliqué la semaine dernière un membre de la commission de l'Energie, Nasser Soudani. "Cela va entraîner une hausse des cours et les Européens devront payer leur pétrole plus cher", avait-il affirmé.

Le Parlement iranien ne devrait pas discuter dans l'immédiat d'une éventuelle interdiction de la vente de pétrole à l'Europe, a déclaré dimanche le porte-parole de la commission de l'Energie du Majlis, Emad Hosseini."Aucune loi (interdisant la vente de pétrole à l'Europe) n'a encore été préparée ni présentée au Parlement, pour l'instant il ne s'agit que d'une idée de certains...