Il a souligné que la Banque centrale libanaise était attachée à l’application des règles internationales en matière de transparence bancaire. « La Banque centrale enquêtera sérieusement sur toutes les plaintes (concernant des violations NDLR) et n’hésitera pas à prendre les mesures nécessaires », a-t-il averti.
La communauté internationale presse le Liban d’appliquer les sanctions internationales prises à l’encontre de son voisin syrien, qui incluent le gel des avoirs gouvernementaux et la suspension de la coopération avec la Banque centrale syrienne et d’autres banques. M. Salamé a affirmé par le passé que Damas n’avait pas de fonds déposés à la Banque centrale libanaise et des responsables du secteur ont assuré avoir adopté des mesures strictes pour s’assurer qu’ils travaillaient en conformité avec les sanctions. Parmi ces mesures, un contrôle strict des transactions effectuées par les clients syriens et un contrôle de l’ouverture de comptes par de nouveaux clients syriens. Le gouverneur libanais a attribué hier le ralentissement de l’économie libanaise aux « rumeurs » liant le secteur bancaire libanais à la Syrie, secouée par un mouvement de contestation réprimé dans le sang. « La croissance a diminué en 2011, principalement à cause (...) de rumeurs visant son secteur bancaire, en plus des révolutions et tensions dans la région », a déclaré M. Salamé.
(Source : AFP)
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