Devrait-on toujours attendre la catastrophe pour agir ? L'effondrement de l'immeuble de Fassouh à Achrafieh, a remis à l'ordre du jour de la presse libanaise, les dossiers des négligences des autorités.
"Drame", "catastrophe", "tragédie"... Ces termes font la une aujourd'hui de tous les journaux libanais.
Dans ses colonnes, an-Nahar dénonce la négligence criminelle des autorités et le "manque de contrôle" sur les vieux immeubles de la capitale. "La catastrophe a remis sur le tapis le dossier concernant les vieux immeubles construits non seulement dans la capitale mais dans toutes les régions libanaises", écrit le quotidien, en insistant sur la panique collective provoquée par le drame.
Le journal as-Safir déplore pour sa part "l'absence de mesures préventives". "Cette tragédie ouvre, une fois de plus, le dossier se rapportant aux vieux immeubles qui menacent de s'effondrer et aux moyens qui devraient être utilisés pour assurer la protection des habitants, des sujets qui sommeillent jusqu'à l'avènement du drame et qui ne se réveillent que sous le coup du choc", écrit le quotidien.
Le quotidien al-Diyar déplore, pour sa part, la "lenteur des opérations de secours" due au manque d'équipements. "Une catastrophe à l'intérieur d'une autre", titre également al-Akhbar, qui compare l'immeuble, devenu un amas de pierres, aux décombres d'un immeuble détruit par un raid israélien, et déplore les moyens primaires dont disposent les secouristes libanais, alors que dans les pays développés, des sondes munies de caméras sont mises au service des secouristes pour repérer, le plus vite possible, les victimes sous les décombres.
"Drame", "catastrophe", "tragédie"... Ces termes font la une aujourd'hui de tous les journaux libanais.
Dans ses colonnes, an-Nahar dénonce la négligence criminelle des autorités...