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Farina, l’homme qui a dit non, était également invité...

Simone Farina, obscur joueur de 2e division italienne à Gubbio, a été l’invité de la FIFA à la cérémonie du Ballon d’or à Zurich, pour honorer son attitude exemplaire : le refus de participer au trucage de matches pour des parieurs malhonnêtes et la dénonciation de la corruption.
Le joueur italien s’est vu remettre une bannière de la FIFA et le rôle d’ambassadeur du fair-play de la Fédération internationale. À 29 ans, Simone Farina, dont le salaire est de 60 000 euros annuels, s’est fait connaître en refusant 200 000 euros proposés par un ancien coéquipier du centre de formation de l’AS Rome, Alessandro Zamperini, à partager comme bon lui semblait avec des coéquipiers pour truquer un match
(Cesena-Gubbio, 3-1, en Coupe d’Italie, le 30 novembre 2011). Zamperini œuvrait au bénéfice d’une vaste organisation de parieurs clandestins que la police italienne s’efforce de débusquer, avec des ramifications dans toute l’Europe et un quartier général à Singapour, un scandale en train d’éclater et qui pourrait, une nouvelle fois, secouer tout le football italien. Désormais l’enquête vise aussi des matches de série A.
« J’aime tellement jouer au ballon », a lâché Farina à l’issue de Gubbio-Bari (2-2), vendredi, pour son retour sur les terrains après deux mois de blessure. Il a été accueilli par une tribune de presse pleine et une banderole des tifosi : « Simone, notre fierté. » Et le sélectionneur de l’Italie, Cesare Prandelli, veut le convoquer au rassemblement de l’équipe nationale fin février, pour sa valeur d’exemple et non pour celle d’arrière gauche. L’Italie tient un nouveau héros.
Simone Farina, obscur joueur de 2e division italienne à Gubbio, a été l’invité de la FIFA à la cérémonie du Ballon d’or à Zurich, pour honorer son attitude exemplaire : le refus de participer au trucage de matches pour des parieurs malhonnêtes et la dénonciation de la corruption.Le joueur italien s’est vu remettre une bannière de la FIFA et le rôle d’ambassadeur du...

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