Francesco Marino Di Teana posant devant ses œuvres.
L’artiste d’origine italienne Francesco Marino Di Teana, caractérisé par ses sculptures monumentales en acier, est décédé à Brunoy (Essonne) à l’âge de 91 ans, a annoncé à l’AFP son fils Nicolas
Marino.
Arrivé en France dans les années 1950, le plasticien est mort dans un hôpital proche de sa maison de Périgny-sur-Yerres, où il avait son atelier.
Tout au long de sa vie d’artiste, Francesco Marino Di Teana a développé le concept de la sculpture et de la peinture « architecturales ». « Art et architecture sont indissociables », disait-il.
Il a notamment réalisé plus de cinquante sculptures monumentales dont plusieurs mesurent autour de 20 mètres de hauteur (Fontenay-sous-Bois, Mulhouse, Nancy, Reims, Montpellier...). La sculpture Liberté à Fontenay-sous-Bois est l’une des plus grandes sculptures en acier d’Europe (21 mètres).
Né à Teana en 1920, village de montagne de Basilicate (sud de l’Italie), l’artiste était d’origine très modeste.
Envoyé en Argentine à 16 ans, il travaille comme maçon puis comme chef de chantier dans la construction. Il suit des cours du soir à l’École Polytechnique où il se spécialise dans la mécanique industrielle et l’architecture.
Il entre ensuite sur concours à l’École nationale supérieure des beaux-arts Ernesto de la Carcova à Buenos Aires. À 29 ans, il obtient son diplôme et devient professeur à
l’université.
De retour en Europe en 1952, il passe d’abord par l’Espagne puis s’installe à Paris en 1953. Un an plus tard, il expose à la galerie du Haut Pavé avant de rejoindre la galerie Denise René en 1956 qui lui consacre plusieurs expositions personnelles.
Marino Di Teana rencontre les artistes de son époque (Vasarely, Arp, Tinguely, Dubuffet, César), mais il garde son originalité, la sculpture et la peinture architecturales. Il développe une théorie selon laquelle l’espace compte autant que la masse.
Il participe au cours de sa carrière à de nombreuses manifestations d’art contemporain en France et à l’étranger. Il représente l’Argentine à la Biennale de Venise en 1982 et la France au Symposium international des arts et des sciences de Séoul (Corée) en 1997.
Le Musée d’art moderne de la ville de Paris lui consacre une rétrospective en 1976.
Ses œuvres ont été achetées par des musées (Musée d’art moderne de Paris, Centre Georges Pompidou, MACVAL, Fonds régionaux d’art contemporain), mais aussi pour des collections privées comme celles de L’Oréal, François Pinault ou Claude Pompidou.
Ses quatre dernières sculptures monumentales ont été réalisées à Teana en 2008, un hommage rendu par la région Basilicate à l’enfant du pays.
Marino.
Arrivé en France dans les années 1950, le plasticien est mort dans un hôpital proche de sa maison de Périgny-sur-Yerres, où il avait son atelier.
Tout au long de sa vie d’artiste, Francesco Marino Di Teana a développé le concept de la sculpture et de la peinture « architecturales ». « Art et architecture sont indissociables », disait-il.
Il a notamment réalisé plus de cinquante sculptures monumentales dont plusieurs mesurent autour de 20 mètres de hauteur (Fontenay-sous-Bois, Mulhouse, Nancy, Reims, Montpellier...). La sculpture Liberté à Fontenay-sous-Bois est l’une des plus grandes sculptures en acier d’Europe (21 mètres).
Né à Teana en 1920, village de montagne de Basilicate (sud de l’Italie), l’artiste était d’origine très modeste.
Envoyé en Argentine à 16 ans, il travaille comme maçon puis comme chef de chantier dans la construction. Il suit des cours du soir à l’École Polytechnique où il se spécialise dans la mécanique industrielle et l’architecture.
Il entre ensuite sur concours à l’École nationale supérieure des beaux-arts Ernesto de la Carcova à Buenos Aires. À 29 ans, il obtient son diplôme et devient professeur à
l’université.
De retour en Europe en 1952, il passe d’abord par l’Espagne puis s’installe à Paris en 1953. Un an plus tard, il expose à la galerie du Haut Pavé avant de rejoindre la galerie Denise René en 1956 qui lui consacre plusieurs expositions personnelles.
Marino Di Teana rencontre les artistes de son époque (Vasarely, Arp, Tinguely, Dubuffet, César), mais il garde son originalité, la sculpture et la peinture architecturales. Il développe une théorie selon laquelle l’espace compte autant que la masse.
Il participe au cours de sa carrière à de nombreuses manifestations d’art contemporain en France et à l’étranger. Il représente l’Argentine à la Biennale de Venise en 1982 et la France au Symposium international des arts et des sciences de Séoul (Corée) en 1997.
Le Musée d’art moderne de la ville de Paris lui consacre une rétrospective en 1976.
Ses œuvres ont été achetées par des musées (Musée d’art moderne de Paris, Centre Georges Pompidou, MACVAL, Fonds régionaux d’art contemporain), mais aussi pour des collections privées comme celles de L’Oréal, François Pinault ou Claude Pompidou.
Ses quatre dernières sculptures monumentales ont été réalisées à Teana en 2008, un hommage rendu par la région Basilicate à l’enfant du pays.
L’artiste d’origine italienne Francesco Marino Di Teana, caractérisé par ses sculptures monumentales en acier, est décédé à Brunoy (Essonne) à l’âge de 91 ans, a annoncé à l’AFP son fils Nicolas Marino.Arrivé en France dans les années 1950, le plasticien est mort dans un hôpital proche de sa maison de Périgny-sur-Yerres, où il avait son atelier.Tout au long de sa...
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