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À La Une - Conflit

Ankara craint une "guerre froide" entre chiites et sunnites

Des tensions religieuses au Moyen-Orient seraient un "suicide" pour la région.

Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu. Umit Bektas/

La Turquie a évoqué mercredi le risque de "guerre froide" religieuse au Moyen-Orient et juge qu'une aggravation des tensions entre sunnites et chiites constituerait un "suicide" pour la région.

"Il y a des gens qui souhaitent déclencher une Guerre froide régionale", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, à l'agence de presse officielle Anatolie. "Nous sommes déterminés à empêcher une guerre froide dans la région. Des tensions religieuses régionales seraient un suicide pour la région toute entière", a-t-il ajouté dans des déclarations tenues avant de se rendre en Iran.

"La Turquie est contre toutes les polarisations, que ce soit sous la forme d'une tension entre l'Iran et les pays arabes ou sous la forme d'un axe. C'est l'un des messages que je délivrerai à Téhéran."

 

La Turquie, majoritairement sunnite, partage des frontières avec la Syrie, l'Iran et l'Irak. Ankara tente de s'imposer en tant qu'acteur incontournable dans la région où l'Iran chiite et l'Arabie saoudite sunnite tentent de tirer profit des révolutions arabes en étendant leur sphère d'influence.

 

Les Etats-Unis et l'Union européenne, qui soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire civil, ont accentué la pression sur l'Iran mercredi. Les Vingt-sept sont parvenus à un accord de principe sur la mise en place d'un embargo sur le pétrole iranien. Les Etats-Unis ont pour leur part dépêché leur secrétaire au Trésor en Asie pour évoquer la mise en place d'un nouveau train de sanctions contre la république islamique.

 

Illustrant la tension grandissante entre l'Occident et Téhéran, l'Iran a menacé cette semaine d'agir en cas de retour d'un porte-avions américain dans le détroit stratégique d'Ormuz.

 

La Turquie a évoqué mercredi le risque de "guerre froide" religieuse au Moyen-Orient et juge qu'une aggravation des tensions entre sunnites et chiites constituerait un "suicide" pour la région.
"Il y a des gens qui souhaitent déclencher une Guerre froide régionale", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, à l'agence de presse officielle Anatolie....

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