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À La Une - Revue de presse

La majorité des leaders du CNS pour une intervention militaire en Syrie, selon un opposant

Les Etats-Unis ont une "opportunité historique" de redorer leur blason, estime Samir Nashar.

Samir Nashar, membre du comité exécutif du Conseil national syrien (CNS), principal mouvement de l'opposition syrienne, a déclaré au Washington Times, lundi, que même si un consensus sur la question fait toujours défaut, "la majorité des leaders du CNS soutiennent une intervention militaire internationale en Syrie et ce aussi rapidement que possible".

Selon M. Nashar, seule une minorité d’opposants espèrent encore que le soulèvement populaire puisse contraindre Bachar el-Assad à se retrier ou que le président syrien puisse être renversé par un coup d’Etat au sein du régime.

 

Pour M. Nashar, interviewé à Istanbul par le Washington Times, les responsables américains hésitent à lancer une opération militaire en raison de leur retrait d’Irak et de la présidentielle américaine prévue cette année. Selon l’opposant, Washington pourrait également être tenté d’attendre qu’un pays tiers, éventuellement la Turquie, se montre prêt à prendre la tête d’une coalition internationale pour une intervention militaire en Syrie.

Les Etats-Unis ont pourtant une "opportunité historique" de redorer leur blason en Syrie, estime Samir Nashar.

Pour l’opposant, la porte est encore ouverte à un accord pour un départ de Bachar el-Assad contre une immunité. Samir Nashar souligne néanmoins que tout est question de timing : alors qu’un tel accord pourrait encore être possible aujourd’hui, plus tard, si le nombre des victimes de la répression ne cesse d’augmenter, l’option pourrait ne plus être sur la table.

 

Samir Nashar, membre du comité exécutif du Conseil national syrien (CNS), principal mouvement de l'opposition syrienne, a déclaré au Washington Times, lundi, que même si un consensus sur la question fait toujours défaut, "la majorité des leaders du CNS soutiennent une intervention militaire internationale en Syrie et ce aussi rapidement que possible".
Selon M. Nashar, seule une minorité...

commentaires (3)

Ben voyons!! Au premier soldat qui posera un pied en Syrie ou la première bombe lancée de l'étranger, je crois que le théâtre changera complètement de décor et que les règles du jeu ne seront plus les mêmes car là ça sera la guerre comme à la guerre... et sans égards d'aucun type avec les leux d'alliance et de stratégies. A suivre... comme dirait notre ami André Jabbour!

Ali Farhat

13 h 43, le 04 janvier 2012

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Commentaires (3)

  • Ben voyons!! Au premier soldat qui posera un pied en Syrie ou la première bombe lancée de l'étranger, je crois que le théâtre changera complètement de décor et que les règles du jeu ne seront plus les mêmes car là ça sera la guerre comme à la guerre... et sans égards d'aucun type avec les leux d'alliance et de stratégies. A suivre... comme dirait notre ami André Jabbour!

    Ali Farhat

    13 h 43, le 04 janvier 2012

  • Je ne sais pas qui est ce monsieur...mais franchement,une intervention turque en Syrie????Il est fou,non?

    GEDEON Christian

    05 h 28, le 03 janvier 2012

  • Déclarations, incitations et voeux irresponsables, d'un irresponsable. Ils se font plus de tort que du bien. Mais, le comprennent-ils ? Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    04 h 32, le 03 janvier 2012

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