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Sport - Tennis

Murray, Nadal... L’ATP va-t-elle faire grève ?

Tout comme son homologue espagnol Rafael Nadal, le Britannique Andy Murray demande à l’ATP que le calendrier de la saison de tennis soit moins chargé afin d’éviter d’enchaîner les tournois.

Décidément, « grève » est le mot à la mode dans le sport professionnel cette saison. Après la Liga et la série A de football, la NBA et la NFL, c’est autour des joueurs de tennis de l’ATP de brandir la menace d’une grève générale. En cause : le calendrier « bordélique », dixit le terme employé par l’Écossais Andy Murray sur l’antenne de la BBC, ces derniers jours. Le joueur appuie ainsi les propos tenus par le numéro 2 mondial, Rafael Nadal, durant l’US Open 2011 contre le calendrier du circuit pro. « Il y a clairement un risque de grève, poursuit-il. Je sais, pour en avoir déjà parlé avec eux, que certains joueurs n’ont pas peur d’y recourir. »
Mais au fait, quel est vraiment le problème avec ce fameux calendrier ? Selon Nadal et Murray, il serait tout simplement trop chargé. En clair, les joueurs veulent des vacances supplémentaires. « Deux ou trois semaines durant l’année, quelques tournois en moins chaque année, je ne pense pas que ce soit déraisonnable », estime Andy Murray. Avant d’ajouter : « Les évènements obligatoires, c’est devenu ce qu’il y a de pire. Avant, on n’avait qu’à jouer neuf Masters 1000 et quatre tournois du grand chelem, soit 13 au total. » Ces derniers jours, Rafael Nadal a, par exemple, dû enchaîner sa finale de l’US Open, lundi à New York, avec ses demi-finales de Coupe Davis contre la France, dès vendredi à Cordoue et sur une autre surface.

Jouer moins... pour gagner des moins ?
Forcément, les meilleurs joueurs sont ceux qui disputent aussi le plus de rencontres par tournoi. Mais c’est aussi grâce à cette densité dans le calendrier que ces dernières années, des joueurs comme Rafael Nadal ou Novak Djokovic ont pu battre les records de gains annuels sur le circuit. Le Serbe a accumulé plus de 10,4M$ de prize money sur le circuit depuis le début de l’année. Du jamais-vu sur une saison dans l’histoire de la petite balle jaune, alors qu’il reste encore trois mois de compétition avant la trêve ! Si les stars du circuit veulent moins jouer, cela risque aussi de leur coûter... un peu d’argent.
Décidément, « grève » est le mot à la mode dans le sport professionnel cette saison. Après la Liga et la série A de football, la NBA et la NFL, c’est autour des joueurs de tennis de l’ATP de brandir la menace d’une grève générale. En cause : le calendrier « bordélique », dixit le terme employé par l’Écossais Andy Murray sur l’antenne de la BBC, ces derniers jours....

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