Pour Nadal, Espagnols et Argentins « ont la même pression »

Rafael Nadal, qui défiera, avec l’Espagne, l’Argentine en finale de la Coupe Davis, dès vendredi à Séville, a estimé que les deux équipes ont « la même pression » pour remporter le trophée, lors d’une conférence de presse, hier, préalable au tirage au sort prévu demain.
« Nous avons la même pression qu’eux, nous devons gagner la Coupe Davis », a déclaré Nadal, tout en reconnaissant qu’elle était moindre pour les Espagnols forts de quatre titres ces dix dernières années (aucun pour l’Argentine) et qui auront l’avantage de recevoir à La Cartuja, le stade olympique de Séville.
Derrière son leader, l’équipe espagnole sera composée de Fernando Verdasco, Feliciano Lopez et David Ferrer, et tentera de remporter pour la 5e fois la compétition.
L’Argentine, elle, est en quête de son premier trophée, trois ans après avoir échoué en finale (1-3) face... à ces mêmes Espagnols, à Mar del Plata en 2008.
« La finale de 2008 fut douloureuse pour les Argentins, il est donc normal qu’ils aient cette fois une motivation particulière », a de son côté prévenu Verdasco, qui devrait jouer en double le samedi, associé à Lopez.

L’Espagne
David Nalbandian a de son côté estimé que l’Espagne était « favorite » pour la finale.
« L’Espagne joue à domicile et elle est favorite, ce qui leur met à eux aussi beaucoup de pression », a affirmé hier Nalbandian, n° 64 mondial.
« L’Espagne est favorite, en raison de la présence de Nadal et Ferrer (...) Mais le tennis s’est mondialisé et nous pouvons aussi bien perdre 4-1 que gagner 4-1 », a estimé de son côté le capitaine de la sélection argentine Tito Vasquez, qui n’a pas dévoilé la composition exacte de son équipe pour la finale.
Le capitaine argentin a le choix entre Nalbandian, Juan Martin Del Potro, Juan Ignacio Chela, Juan Monaco et Eduardo Schwank.
« La finale de 2008 était complètement différente », a considéré Nalbandian, exhortant son équipe à « se concentrer sur chaque point » à partir de vendredi.

(Source : agences)