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Financement du TSL: Priorité à la stabilité interne, estime Aoun

A la fin de la réunion hebdomadaire du bloc du changement et de la réforme mardi, le député Michel Aoun a affirmé que son bloc s’oppose au financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), d’abord parce qu’il n’a pas été adopté conformément aux lois libanaises. « Nous savons tous que le TSL est illégal et nous sommes favorables à ce que le sujet soit discuté en Conseil des ministres », a-t-il déclaré.

 

Une deuxième raison est qu’il faut « choisir entre la stabilité et la peur des mesures de rétorsion qui pourraient être prises contre nous , or ces mesures ne se basent pas sur des faits juridiques tout à fait comme c’était le cas des armes de destruction massive en Irak », a affirmé le député.

De plus,a ajouté Aoun, le Conseil de sécurité de l’ONU a voulu imposer le financement , en menaçant de recourir au chapitre 7 de la charte de l’ONU.

 

« Nous avons envoyé un dossier au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon après l’adoption du TSL (…) dans lequel nous avons indiqué  que la communauté internationale sera lla première  responsable si un conflit interne venait à éclater » au Liban, surtout que le gouvernement (de l’époque, présidé par Fouad Sanioura) était « illégitime » et que plus de 1,5 million de personnes ont manifesté contre lui, a-t-il déclaré.

 

Et d'ajouter :« Condoleeza Rice (l’ancienne ministre des Affaires étrangères américaine) a alors envoyé une lettre aux missions américaine, britannique et française à l’ONU dans laquelle elle indique  que la question du financement du TSL  est directement lié au Conseil de sécurité, ce qui justifie le recours au chapitre 7 de la Charte des Nations unies si le financement n’est pas adopté. « En réalité,a-t-il poursuivi,les Etats-Unis voulaient éviter toute difficulté à laquelle pourrait faire face le TSL au sein du parlement libanais. »

 

« Si  le seul choix est de payer ou être tué, c'est difficile de prendre une  décision », a-t-il encore déclaré;mais  entre faire face aux  menaces étrangères et la stabilité interne, nous choisissons la deuxième option », a-t-il toutefois indiqué.« Les Libanais sont divisés au sujet du TSL entre deux avis et il faut choisir la meilleure option pour le Liban », a-t-il encore indiqué.

 

En réponse à une question sur la participation des ministres du bloc à la réunion gouvernementale de mercredi, le député a déclaré : « Nous ne croyons pas qu’il soit possible de résoudre tous les problèmes avant demain mais on peut commencer ». « Nous sommes prêts à coopérer et nous sommes ouverts à une solution, mais la stabilité doit être la priorité », a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, en ce qui concerne la crise gouvernementale, Michel Aoun a affirmé qu’il a une liste de revendications qui n’ont pas encore été discutées par  gouvernement. « Il y a des retards au niveau du travail, notamment en ce qui concerne le projet du budget, alors que les ministres l’ont accepté », a-t-il affirmé. « Pourquoi le budget a-t-il été bloqué et comment allons-nous dépenser l’argent public ? », a-t-il demandé.

« Nous voulons aussi que les projets de loi sur l’Electricité et l’Eau soient discutés ainsi que le dossier des  nominations administratives, notamment au Haut Conseil de la magistrature, qui est sans président depuis le début de l’année », a-t-il conclu.

 

A la fin de la réunion hebdomadaire du bloc du changement et de la réforme mardi, le député Michel Aoun a affirmé que son bloc s’oppose au financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), d’abord parce qu’il n’a pas été adopté conformément aux lois libanaises. « Nous savons tous que le TSL est illégal et nous sommes favorables à ce que le sujet soit discuté en Conseil...