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Lifestyle - Gala caritatif

De la Fifth Avenue de Reem Acra à la Fondation St-Georges

« À Reem Acra, en appréciation de son support à la Fondation américaine pour l’Hôpital Saint-Georges et pour avoir introduit la beauté du Liban dans le monde, à travers le langage international de la créativité, du design et de la mode. »

De gauche à droite, le Dr Stephen Brown, l’ambassadeur du Liban, M. Antoine Chédid, Reem Acra et le Dr Amine Barakat.

WASHINGTON – Irène MOSALLI


Le Dr Amine Barakat a prononcé ces mots, inscrits sur un trophée honorifique, en le remettant à la célèbre designer libanaise, au cours d’un gala de collecte de fonds pour cette fondation, qu’il a créée et qu’il préside. Ce gala s’est déroulé dans l’un des cadres historiques les plus beaux de Washington, abritant l’Organisation des États américains. Son architecture de style colonial hispanique, avec ses colonnades, son patio à végétation exotique, son spectaculaire escalier en marbre, ses lustres Tifanny en cristal, seyait à cet élan caritatif égayé de glamour et qui avait attiré plus de 400 personnes, avec en tête l’ambassadeur du Liban à Washington, M Antoine Chédid, et son épouse Nicole. En félicitant Reem Acra, M. Chédid a dit : « C’est vrai que nous, les ambassadeurs, avons du pain sur la planche, mais nous avons besoin d’ambassadeurs de la créativité, telle Reem Acra, pour dégager cette image réelle du Liban. » Le Dr Stepehn Brown, membre du comité, a joué les maîtres de cérémonie.
Au programme de la soirée, un défilé d’une sélection des nouvelles créations de Reem Acra, toutes en fluidité et en pastel diaphanes scintillants (du « nude » au coq de roche, en passant par le rose poudré et les tons azur). Certaines des tenues qui ont défilé ont été portées tout récemment par des stars : entre autres, Carrie Underwood (fourreau pailleté dans un dégradé de couleurs or) lors des « Country Music Awards », Hilary Swank et Sophia Vergara, aux « Latin America Awards ».

Pierre Dulaine et la danse de salon thérapique
À propos de sa percée dans l’univers de la mode, Reem Acra a dit : « Le travail dur et le talent m’ont menée bien loin, mais mon succès, je le dois aussi au support de mes héros que j’appelle mes anges gardiens. Outre ma famille et mes amis, notamment le magnifique M. Max Kan qui, à 87 ans, alors que j’en avais 25, a accueilli, dans sa fabrique de vêtements new-yorkaise, la jeune Libanaise pleine de rêves. Il m’a donné un petit espace pour dessiner et a fait interpréter mes croquis par ses travailleurs, pour que mon succès soit un modèle pour d’autres. En étant ici, nous voulons, à notre tour, apporter notre soutien à la Fondation Saint-Georges pour qu’un plus grand nombre de malades au Liban soient soulagés. »
L’autre intermède divertissant relevait d’un registre sortant de l’ordinaire, signé Pierre Dulaine, danseur de Broadway et qui, actuellement, anime un programme de sensibilisation. Par le biais de danses de salon, il enseigne aux enfants à problèmes des écoles publiques de regagner confiance en eux-mêmes et dans le monde. Il appelle ses élèves « ladies and gentlemen » et non « guys and girls » pour mieux les valoriser. L’un de ses groupes a montré de quoi il était capable, entraînant les invités dans ses meringués, ses tangos et ses fox-trots. Dulaine va se rendre à Beyrouth où il sera le 30 novembre, avec également Reem Acra, au cœur de la soirée « Christmas Ball for a Happy Childhood » de la Fondation Philippe Hatem. A suivi une vente aux enchères (proposant entre autres une guitare de Bruce Springsteen), alors qu’une salle attenante donnait à voir les peintures de l’artiste américano-libanaise, Helen Zoghaib.
Auparavant, le Dr Amine Barakat a remercié les membres du comité et a évoqué le but de la Fondation américaine Saint-Georges , créée en 1999, dans le but d’offrir les soins de grande qualité à Beyrouth et à toutes les régions du pays, et en les étendant aux personnes dans le besoin. « Nous travaillons avec assiduité, a-t-il dit, pour équiper au mieux l’Hôpital Saint-Georges à Beyrouth et pour établir un fonds de donations pour les enfants indigents. »
La chanteuse libanaise Tania Kassis, qui était là en invitée (et en route pour New York, ayant été nommée ambassadrice de bonne volonté auprès du contingent coréen de la Finul), a entonné un refrain d’Élias Rahbani : « On a fait le tour monde, mais on n’a pas trouvé un autre Liban... » Pour ce soir, du moins, l’esprit du Liban était présent à ce rendez-vous avec le don.

WASHINGTON – Irène MOSALLI
Le Dr Amine Barakat a prononcé ces mots, inscrits sur un trophée honorifique, en le remettant à la célèbre designer libanaise, au cours d’un gala de collecte de fonds pour cette fondation, qu’il a créée et qu’il préside. Ce gala s’est déroulé dans l’un des cadres historiques les plus beaux de Washington, abritant l’Organisation des États...

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