La cour d’appel de Toulouse a confirmé la condamnation pour dopage du coureur cycliste italien Riccardo Ricco à 2 mois de prison avec sursis et 6 000 euros d’amende.
Le cycliste avait été condamné à cette même peine en 2010 par le tribunal correctionnel de Foix après avoir été convaincu par les instances sportives et judiciaires de dopage à l’EPO lors du Tour de France 2008.
Riccardo Ricco, 26 ans, surnommé « le Cobra », n’assistait pas mardi à Toulouse à la lecture de ce jugement rendu en délibéré.
Le cycliste italien avait été mis en examen pour « usage de substance vénéneuse » par la justice française après que des enquêteurs eurent retrouvé dans sa chambre d’hôtel divers médicaments, des flacons et des seringues.
Cette perquisition n’avait pas permis aux enquêteurs français de découvrir de l’EPO.
À l’issue de sa première condamnation à Foix, le coureur avait décidé d’interjeter appel de ce jugement devant la cour d’appel de Toulouse parce qu’il avait déjà été condamné le 9 février 2010 par le tribunal de Padoue pour les mêmes faits.
En plus de cette confirmation de peine, la cour d’appel de Toulouse a condamné le sportif à une amende de 1 000 euros en faveur de la Fédération française de cyclisme, partie civile dans ce dossier.
« Nous sommes déçus par ce jugement parce que les magistrats français ont refusé d’appliquer le principe européen qui prévoit qu’une même personne ne peut être condamnée deux fois pour le même délit par différents tribunaux de la Communauté », a déclaré mardi l’avocate du sportif, Annamaria Tripicchio-Rogier. « Nous avons désormais cinq jours pour décider, en accord avec mon client, de nous pourvoir éventuellement en cassation contre ce jugement », a t-elle ajouté. Parallèlement à cette condamnation en France, Riccardo Ricco, qui avait déjà fait l’objet d’une suspension sportive de 20 mois dans son pays, continue d’essuyer les foudres sportives italiennes dans le cadre d’une instruction menée par le Comité olympique national italien (CONI).
Au cours de cette instruction, un procureur civil a requis à son encontre en octobre dernier une nouvelle peine de suspension sportive de douze années.
Riccardo Ricco avait été convoqué devant ce tribunal sportif après avoir échappé à la mort le 9 février dernier dans son pays à la suite d’un malaise violent au cours d’un entraînement.
Interrogé par le médecin qui l’avait sauvé de justesse, le sportif italien aurait d’abord avoué s’être pratiqué une autotransfusion « avec du sang conservé dans son réfrigérateur » avant de se rétracter devant les juges du CONI.
©Reuters
Le cycliste avait été condamné à cette même peine en 2010 par le tribunal correctionnel de Foix après avoir été convaincu par les instances sportives et judiciaires de dopage à l’EPO lors du Tour de France 2008.
Riccardo Ricco, 26 ans, surnommé « le Cobra », n’assistait pas mardi à Toulouse à la lecture de ce jugement rendu en délibéré.
Le cycliste italien avait été mis en examen pour « usage de substance vénéneuse » par la justice française après que des enquêteurs eurent retrouvé dans sa chambre d’hôtel divers médicaments, des flacons et des seringues.
Cette perquisition n’avait pas permis aux enquêteurs français de découvrir de l’EPO.
À l’issue de sa première condamnation à Foix, le coureur avait décidé d’interjeter appel de ce jugement devant la cour d’appel de Toulouse parce qu’il avait déjà été condamné le 9 février 2010 par le tribunal de Padoue pour les mêmes faits.
En plus de cette confirmation de peine, la cour d’appel de Toulouse a condamné le sportif à une amende de 1 000 euros en faveur de la Fédération française de cyclisme, partie civile dans ce dossier.
« Nous sommes déçus par ce jugement parce que les magistrats français ont refusé d’appliquer le principe européen qui prévoit qu’une même personne ne peut être condamnée deux fois pour le même délit par différents tribunaux de la Communauté », a déclaré mardi l’avocate du sportif, Annamaria Tripicchio-Rogier. « Nous avons désormais cinq jours pour décider, en accord avec mon client, de nous pourvoir éventuellement en cassation contre ce jugement », a t-elle ajouté. Parallèlement à cette condamnation en France, Riccardo Ricco, qui avait déjà fait l’objet d’une suspension sportive de 20 mois dans son pays, continue d’essuyer les foudres sportives italiennes dans le cadre d’une instruction menée par le Comité olympique national italien (CONI).
Au cours de cette instruction, un procureur civil a requis à son encontre en octobre dernier une nouvelle peine de suspension sportive de douze années.
Riccardo Ricco avait été convoqué devant ce tribunal sportif après avoir échappé à la mort le 9 février dernier dans son pays à la suite d’un malaise violent au cours d’un entraînement.
Interrogé par le médecin qui l’avait sauvé de justesse, le sportif italien aurait d’abord avoué s’être pratiqué une autotransfusion « avec du sang conservé dans son réfrigérateur » avant de se rétracter devant les juges du CONI.
©Reuters
La cour d’appel de Toulouse a confirmé la condamnation pour dopage du coureur cycliste italien Riccardo Ricco à 2 mois de prison avec sursis et 6 000 euros d’amende.Le cycliste avait été condamné à cette même peine en 2010 par le tribunal correctionnel de Foix après avoir été convaincu par les instances sportives et judiciaires de dopage à l’EPO lors du Tour de France...
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