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Moyen Orient et Monde - Asie centrale

La Russie s’inquiète du maintien de bases américaines en Afghanistan

La Russie s’inquiète du maintien possible de bases militaires américaines en Afghanistan après le retrait des troupes en 2014 et met en garde Washington contre toute visée « géopolitique » dans la région, a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « On ne comprend pas pour l’instant comment vont se combiner le retrait des troupes en 2014 et les projets d’installer en Afghanistan des bases américaines assez importantes », a déclaré le chef de la diplomatie russe. « On nous disait qu’il n’y avait derrière tout cela aucun calcul géopolitique de long terme. Nous partons du principe que ces engagements doivent être tenus », a affirmé M. Lavrov.
Parallèlement aux déclarations du ministre des Affaires étrangères, le chef de l’état-major de l’armée russe, le général Nikolaï Makarov, a estimé de son côté hier que le retrait des Américains d’Afghanistan pouvait être suivi d’un conflit armé qui pouvait se répandre dans la région et pouvait dans certaines conditions déboucher sur un conflit nucléaire. « Le risque de conflits armés locaux a augmenté pratiquement sur tout le périmètre de nos frontières », a-t-il déclaré devant la Chambre civile, un organe consultatif russe. « Dans certaines conditions, je n’exclus pas que des conflits locaux et régionaux puissent déboucher sur une guerre à grande échelle, y compris avec recours à l’arme nucléaire », a-t-il ajouté.
Signalons que les États-Unis et la coalition internationale ont pu utiliser après les attentats du 11 septembre 2001, avec l’accord tacite de Moscou, le territoire du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan, d’ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, pour le transit des approvisionnements nécessaires à l’intervention contre les talibans en Afghanistan.
(Source : AFP)
La Russie s’inquiète du maintien possible de bases militaires américaines en Afghanistan après le retrait des troupes en 2014 et met en garde Washington contre toute visée « géopolitique » dans la région, a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « On ne comprend pas pour l’instant comment vont se combiner le retrait des troupes en 2014 et les...

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