Si au tout début de l’interrogatoire, mardi, l’un des frères avait déjà avoué les crimes et un autre invoquait une maladie mentale, les cinq suspects n’ont rien apporté de nouveau hier à l’enquête. Celle-ci « a besoin de temps et ne se prête à aucune spéculation », a confié une source sécuritaire à L’Orient-Le Jour. L’affaire intrigue en effet l’opinion dans un pays qui n’a presque jamais connu de crimes en série, suscitant nombre d’interrogations sur le mobile des cinq frères, qui demeure inconnu. Rappelons que les cadavres des victimes avaient été trouvés jetés au bord des routes ou sous des ponts, atteints d’une balle à la nuque ou à la tête, dans une zone allant de Sin el-Fil à Nahr el-Mott. Les versions rapportées par les différents médias varient entre celle qui qualifie les Abou Hanna de tueurs en série, qui tuent gratuitement, et celle qui suppose l’existence d’une partie tierce inconnue qui les aurait chargés de terroriser les « régions chrétiennes ».
Reste que pour les familles des victimes, « des hommes qui planifient un crime sont parfaitement sains et doivent être sévèrement sanctionnés sur cette base ».
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