"Le retrait est une occasion historique pour le peuple irakien et les forces armées car il s'agit d'un engagement à retirer l'ensemble des forces américaines", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au lendemain de l'annonce par le président américain Barack Obama du retrait avant fin 2011 des 39.000 militaires américains qui se trouvent encore en Irak.
"Avec le retrait, nous allons tourner une page dominée par des relations militaires et nous allons construire un nouveau cadre basé sur la coopération diplomatique", a-t-il dit.
"Nos forces sont devenues à même de contrôler la situation sécuritaire", a-t-il affirmé.
"La sécurité n'a rien à voir avec le retrait des forces américaines", a-t-il poursuivi. "Le retrait va faire disparaître toutes les excuses avec lesquelles Al-Qaïda et les groupes armés justifiaient leurs attaques", a-t-il dit.
Le départ des troupes américaines à la fin de l'année faisait l'objet d'un accord signé en 2008 entre les deux pays. Mais Washington et Bagdad négociaient afin de maintenir un contingent de quelques milliers d'hommes pour former des soldats irakiens.
Les violences ont fortement diminué en Irak depuis le pic atteint en 2006/2007, mais les attentats restent fréquents. Le nombre d'Irakiens tués lors de violences a reculé en septembre, s'établissant à 185, contre 239 en août, selon des données compilées chaque mois par les ministères de la Santé, de l'Intérieur et de la Défense.
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