« Nous nous retrouvons toujours autour des constantes nationales et chrétiennes (...) et notre rencontre aujourd’hui se centre sur l’unité des chrétiens », a affirmé M. Marouni, prévenant des « dangers » auxquels la communauté doit faire face dans le monde arabe, au regard notamment des « incidents sanglants en Égypte ». Néanmoins, M. Marouni a appelé à « ne pas lier le destin des chrétiens, qui ont 2011 ans d’existence en Orient, au destin des régimes ». De plus, s’agissant des chrétiens de Syrie, M. Marouni a clairement affirmé qu’ils « n’ont pas connu les meilleurs jours sous le régime de Hafez el-Assad ni sous celui de Bachar el-Assad, tout comme les chrétiens du Liban ne connaîtront pire époque que celle de l’occupation syrienne ». Et de rappeler : « Nous sommes tous des chrétiens arabes enracinés dans cette terre (...) pourquoi donc entretenons-nous un complexe d’infériorité et de peur quand un régime risque de prendre fin (...) ? »
Pour sa part, M. Moawad a situé cette rencontre avec le député Marouni dans le cadre de « notre coopération continue avec le parti Kataëb, auquel nous sommes liés par des constantes nationales (...) et une lutte commune pour l’indépendance du Liban ». Ainsi, M. Moawad a estimé que « ces rencontres bilatérales doivent être poursuivies (...) d’autant que la bataille qui nous attend est importante et appelle notre union ». C’est dans ce cadre que M. Moawad a évoqué avec M. Marouni « la stratégie chrétienne devant être menée lors des prochaines étapes, une stratégie basée sur l’État, seul apte à protéger les chrétiens du Liban et d’Orient ». Au Liban, cette stratégie se fonde précisément sur « un seul pouvoir de décision, une Constitution, une loi et une seule arme », a rappelé M. Moawad.
Je conseille à André Jabbour de relire les lignes 4 et 5 de son commentaire. Peut-être c'est son style. Il ne le fait pas à dessein. Mais, il saura pourquoi il s'attire des diatribes souvent dures. Moi, j'ai avisé déjà tout le monde. Qu'on ne m'en veuille pas pour mes réactions, si on m'attaque ou si on trahit son pays. Anastase Tsiris
11 h 46, le 13 octobre 2011