La justice syrienne a rejeté la demande de libération sous caution de la psychanalyste syrienne de renom, Rafah Nached, arrêtée le 10 mars à Damas et emprisonnée malgré son mauvais état de santé, ont indiqué hier ses proches à Paris. Elle « est aujourd’hui sous le coup d’une possible inculpation pour “incitation au soulèvement, incitation au renversement du gouvernement et non-respect de l’ordre public” » et risque jusqu’à 7 ans de prison, a ajouté sa famille.
« Je sais qu’elle a été présentée au tribunal. Je ne sais pas quelle décision a été prise à son encontre. Elle a un avocat et c’est une affaire légale. Cela a été mené conformément à la loi », a déclaré de son côté à Damas Bouthaina Chaabane.
Par ailleurs, Zeinab al-Hosni, l’adolescente syrienne que l’on croyait morte dans des circonstances absolument macabres, est apparue hier à la télévision officielle pour démentir sa propre disparition. « Je me suis présentée aujourd’hui à la police pour dire la vérité. Je suis vivante, contrairement à ce qu’ont dit les menteurs des chaînes de télévision par satellite », a-t-elle déclaré, affirmant que son décès avait été inventé pour « servir les intérêts étrangers ».
« Nous avons parlé à la famille et ils ont confirmé que la personne apparue à la télévision était bien Zeinab », a indiqué Nadim Houri, un représentant de Human Rights Watch à Beyrouth.