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Sport - Football

Le Paris Saint-Germain, taille patron

En s’imposant face à une séduisante équipe de Lyon (2-0), les Parisiens de Javier Pastore (à gauche) ont frappé les esprits et montré que leur ambition affichée, le titre en fin de saison, était justifiée.   Bertrand Guay/AFP

En s’imposant dimanche face à une séduisante équipe de Lyon (2-0), le Paris Saint-Germain a frappé les esprits et montré que son ambition affichée, le titre en fin de saison, était justifiée.
Une défense plus solide, un jeu collectif qui commence à se mettre en place, un Javier Pastore qui a fait une nouvelle fois basculer le match : la victoire dans un Parc des Princes vibrant comme aux plus beaux jours place le PSG seul en tête de la Ligue 1 et lui autorise tous les espoirs.
Les dirigeants du club parisien, désormais abondamment irrigué par les flux financiers qataris, demeurent cependant prudents, à l’image de l’entraîneur Antoine Kombouaré.
« Le chemin est encore long. Être en tête au bout de neuf journées, c’est une agréable surprise », souligne le coach calédonien, en notant que l’amalgame commence à prendre entre des stars arrivées pour certaines tardivement.
« Beaucoup de joueurs effectuent leur préparation dans la compétition. Il faut rester très vigilant. Moi, je reste attentif et je joue mon rôle de père Fouettard. On est toujours en construction », avertit Kombouaré.
L’entraîneur parisien, qui dispose aujourd’hui d’un des plus beaux effectifs de France, peut aussi compter sur le retour prochain de plusieurs éléments importants.
Mamadou Sakho et Milan Bisevac, blessés, vont revenir après la trêve internationale renforcer une défense qui souffre à chaque match, et Guillaume Hoarau sera de retour en fin d’année côté attaquants.

« Pastore dépendance » ?
Un écueil menace cependant la formation de la capitale, celui de tomber dans la « Pastore dépendance ». L’international argentin, discret par instants dimanche soir, a illuminé la pelouse du Parc par sa classe, mais aussi son réalisme. Il a inscrit face à Lyon d’un geste sublime son cinquième but en six matches et compte aussi deux passes décisives.
Rapidement devenu l’idole des supporters parisiens, il tire surtout ses coéquipiers vers le haut, les fait jouer, et les incite, par sa performance, à se surpasser, tout en privilégiant le plaisir du jeu. Kombouaré ne s’y trompe pas. « Ce que je voulais, c’est que mes joueurs s’éclatent, qu’ils jouent, qu’ils ne soient pas inhibés, et là, ils ont pris du plaisir », juge l’entraîneur, qui regarde déjà vers la reprise du championnat dans deux petites semaines contre Ajaccio
« On n’a que des matches difficiles à jouer. On est attendus tous les week-ends. Quand on me parle d’Ajaccio, Dijon ou Caen comme des équipes moins huppées que Lyon, eh bien pour moi, il n’y a pas de petites équipes », affirme-t-il.
« On verra en octobre comment ça se passera, mais il y a une nouvelle vérité à chaque match. Il faudra surtout répondre présent. Il ne faut pas tout généraliser sur un match », tempère le coach du PSG.
En s’imposant dimanche face à une séduisante équipe de Lyon (2-0), le Paris Saint-Germain a frappé les esprits et montré que son ambition affichée, le titre en fin de saison, était justifiée.Une défense plus solide, un jeu collectif qui commence à se mettre en place, un Javier Pastore qui a fait une nouvelle fois basculer le match : la victoire dans un Parc des Princes vibrant comme...

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