Un collectif de jeunes protestataires yéménites a écrit au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon pour demander une enquête du Tribunal pénal international (TPI) sur "les crimes de guerre" du régime du président Ali Abdallah Saleh.
Le collectif qui anime la protestation populaire appelle également au "gel à l'étranger des avoirs du président Saleh, des membres de sa famille et des piliers de son régime" et de cesser toute assistance internationale au gouvernement yéménite.
Ce collectif affirme que la répression de la contestation dans le pays, depuis fin janvier, a fait 861 morts et 25.000 blessés parmi les manifestants. De son côté, le vice-ministre de l'Information, Abdo Janadi, cité dimanche par les médias officiels, a déclaré que pas moins de 1.480 personnes avaient péri depuis le début de la contestation. Ce chiffre inclut des civils et des militaires, a-t-il ajouté, sans préciser s'il comprend les soldats morts dans les affrontements dans le sud avec des militants présumés d'el-Qaëda et qui se comptent par centaines.
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