Le ministre du Tourisme Fadi Abboud a souligné, dans une déclaration à la OTV, qu' " il faut que les Libanais cessent de considérer, comme ils le font depuis 20 ans, le Premier ministre comme le chef de l’État". "Le Premier ministre ne peut pas s’engager à prendre une décision que le Conseil des ministres n’a pas encore adoptée et ces décisions sont celles du Conseil réuni et non pas celles du président du Conseil", a-t-il ajouté.
La question du financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) est liée à la question des faux-témoins, a-t-il d'autre part indiqué, soulignant sur ce plan que le bloc du changement et de la réforme n’a pas pris de décision finale à ce sujet. M. Abboud a ajouté qu’il semblerait que cette question ait été mise de côté pour l'instant car les différentes parties ne sont pas encore prêtes à en débattre au sein du Conseil des ministres.
En réponse à une question sur les sanctions qui pourraient toucher le Liban s’il décide de ne pas financer le TSL, M. Abboud a déclaré : "Nous aurions préféré que des sanctions soient imposées lorsque l’enquête a été dénaturée". "Que le Liban finance ou pas le TSL ne changera rien dans l'action de cette instance", a-t-il affirmé, précisant qu’il espère que le TSL s'emploiera à réaliser la justice.
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