Sur la lancée de son entame de saison réussie et dans le sillage de son duo Bastos-Gomis, Lyon veut engranger des points sur la scène européenne avec la réception du Dinamo Zagreb ce soir en Ligue des champions.
Après leur match nul et vierge à l’Ajax d’Amsterdam il y a 15 jours en ouverture de leur 12e phase de poule de la prestigieuse compétition continentale, les septuples champions de France n’ont pas le droit au faux pas à la maison face à un adversaire moins huppé.
Issu du 4e chapeau du tirage, et donc à l’indice UEFA l’équipe la plus petite d’un groupe qui compte par ailleurs le Real Madrid, le Dinamo Zagreb est théoriquement à la portée de l’OL, mais domine de longue date le football croate.
Champion de son pays depuis la saison 2006, le club de la capitale est plutôt bien parti pour prolonger la série avec un septième titre de rang. Après neuf journées, il compte en effet huit succès et un match nul contre son rival Hadjuk Split.
Battu à domicile lors de la première journée par le Real (0-1), le Dinamo Zagreb va rappeler des souvenirs à Dejan Lovren, le défenseur lyonnais formé de 14 à 20 ans dans ce club, avant de poser ses crampons à Lyon en janvier 2010.
« Bien sûr, j’ai gardé des contacts avec le Dinamo, mais c’est du passé, avoue le Croate, lors d’une première conférence de presse en français. Je suis concentré sur Lyon. J’ai gagné un titre là-bas et je veux faire la même chose ici. »
Et même si sa famille sera là, comme son jeune frère Davor, qui à 13 ans vient d’intégrer le centre de formation du Dinamo Zagreb, il n’aura aucun état d’âme.
« Le Real, c’est vraiment le favori dans ce groupe, rappelle-t-il. Et les trois autres vont jouer pour la 2e place. Et nous sommes favoris pour cette 2e place. »
Fin connaisseur de son ancien club, Lovren a noté quelques joueurs qui, dit-il, « pourraient facilement évoluer à Lyon. Je pense à Milan Badelj, au jeune (Mateo) Kovacic qui fait des trucs incroyables à 17 ans et à Sammir, un Brésilien vraiment fort, technique et rapide ».
Lyon en confiance
Avant le double affrontement face au Real (aller le 8 octobre en Espagne, retour le 2 novembre à Gerland), Lyon serait donc bien inspiré de faire le plein de points.
Coleader du championnat avec le Paris-Saint-Germain et Toulouse, Lyon a de la confiance à revendre, comme le montre son dernier match en date face à Bordeaux (3-1). Un nouveau climat que Lovren attribue notamment à l’arrivée de Rémi Garde.
« Le changement d’entraîneur a changé quelque chose pour moi mais pour tout le monde aussi. Avec (Claude) Puel, c’était une atmosphère difficile, car nous n’étions pas contents de notre place », dit-il.
« Avec Rémi, c’est mieux car il parle avec les joueurs et c’est important pour moi. Il est jeune, il a confiance en nous. Nous sommes tous contents ensemble. Nous jouons avec plaisir », ajoute-t-il.
Dans ce climat apaisé, deux hommes, deux attaquants, donnent leur pleine mesure.
Deuxième passeur du championnat derrière le Marseillais Mathieu Valbuena, Michel Bastos justifie enfin dans son investissement et dans ses statistiques les 18 millions dépensés en juin 2009 pour sa venue à Lyon.
Bafétimbi Gomis reste de son côté sur quatre buts marqués en quatre matches et pointe, avec six réalisations, à la première place du classement des buteurs de la Ligue 1 en compagnie de l’Auxerrois Alain Traoré. « Bastos-Gomis c’est une relation technique qui fonctionne très bien, analyse Rémi Garde. Je suis content pour les deux, car ils travaillent beaucoup et ils sont récompensés ». Pour cette rencontre, Rémi Garde devrait encore faire confiance à sa carte jeune, puisque les cadres blessés de longue date ne sont pas encore aptes à rentrer dans le groupe. Cris (cuisse), Ederson (genou), Gourcuff (cheville) et Lisandro (cheville) vont poursuivre leurs soins et pourraient revenir après la trêve internationale du début octobre.
(Source : agences)
Après leur match nul et vierge à l’Ajax d’Amsterdam il y a 15 jours en ouverture de leur 12e phase de poule de la prestigieuse compétition continentale, les septuples champions de France n’ont pas le droit au faux pas à la maison face à un adversaire moins huppé.
Issu du 4e chapeau du tirage, et donc à l’indice UEFA l’équipe la plus petite d’un groupe qui compte par ailleurs le Real Madrid, le Dinamo Zagreb est théoriquement à la portée de l’OL, mais domine de longue date le football croate.
Champion de son pays depuis la saison 2006, le club de la capitale est plutôt bien parti pour prolonger la série avec un septième titre de rang. Après neuf journées, il compte en effet huit succès et un match nul contre son rival Hadjuk Split.
Battu à domicile lors de la première journée par le Real (0-1), le Dinamo Zagreb va rappeler des souvenirs à Dejan Lovren, le défenseur lyonnais formé de 14 à 20 ans dans ce club, avant de poser ses crampons à Lyon en janvier 2010.
« Bien sûr, j’ai gardé des contacts avec le Dinamo, mais c’est du passé, avoue le Croate, lors d’une première conférence de presse en français. Je suis concentré sur Lyon. J’ai gagné un titre là-bas et je veux faire la même chose ici. »
Et même si sa famille sera là, comme son jeune frère Davor, qui à 13 ans vient d’intégrer le centre de formation du Dinamo Zagreb, il n’aura aucun état d’âme.
« Le Real, c’est vraiment le favori dans ce groupe, rappelle-t-il. Et les trois autres vont jouer pour la 2e place. Et nous sommes favoris pour cette 2e place. »
Fin connaisseur de son ancien club, Lovren a noté quelques joueurs qui, dit-il, « pourraient facilement évoluer à Lyon. Je pense à Milan Badelj, au jeune (Mateo) Kovacic qui fait des trucs incroyables à 17 ans et à Sammir, un Brésilien vraiment fort, technique et rapide ».
Lyon en confiance
Avant le double affrontement face au Real (aller le 8 octobre en Espagne, retour le 2 novembre à Gerland), Lyon serait donc bien inspiré de faire le plein de points.
Coleader du championnat avec le Paris-Saint-Germain et Toulouse, Lyon a de la confiance à revendre, comme le montre son dernier match en date face à Bordeaux (3-1). Un nouveau climat que Lovren attribue notamment à l’arrivée de Rémi Garde.
« Le changement d’entraîneur a changé quelque chose pour moi mais pour tout le monde aussi. Avec (Claude) Puel, c’était une atmosphère difficile, car nous n’étions pas contents de notre place », dit-il.
« Avec Rémi, c’est mieux car il parle avec les joueurs et c’est important pour moi. Il est jeune, il a confiance en nous. Nous sommes tous contents ensemble. Nous jouons avec plaisir », ajoute-t-il.
Dans ce climat apaisé, deux hommes, deux attaquants, donnent leur pleine mesure.
Deuxième passeur du championnat derrière le Marseillais Mathieu Valbuena, Michel Bastos justifie enfin dans son investissement et dans ses statistiques les 18 millions dépensés en juin 2009 pour sa venue à Lyon.
Bafétimbi Gomis reste de son côté sur quatre buts marqués en quatre matches et pointe, avec six réalisations, à la première place du classement des buteurs de la Ligue 1 en compagnie de l’Auxerrois Alain Traoré. « Bastos-Gomis c’est une relation technique qui fonctionne très bien, analyse Rémi Garde. Je suis content pour les deux, car ils travaillent beaucoup et ils sont récompensés ». Pour cette rencontre, Rémi Garde devrait encore faire confiance à sa carte jeune, puisque les cadres blessés de longue date ne sont pas encore aptes à rentrer dans le groupe. Cris (cuisse), Ederson (genou), Gourcuff (cheville) et Lisandro (cheville) vont poursuivre leurs soins et pourraient revenir après la trêve internationale du début octobre.
(Source : agences)
Sur la lancée de son entame de saison réussie et dans le sillage de son duo Bastos-Gomis, Lyon veut engranger des points sur la scène européenne avec la réception du Dinamo Zagreb ce soir en Ligue des champions.Après leur match nul et vierge à l’Ajax d’Amsterdam il y a 15 jours en ouverture de leur 12e phase de poule de la prestigieuse compétition continentale, les...
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