Le comité libanais de lutte contre la violence faite aux femmes (Lecorvaw) part du principe que le harcèlement sexuel est une forme de violence contre les femmes. Il a d’ailleurs présenté une proposition de loi au Parlement en ce sens.
C’est à plusieurs niveaux que l’association, avec l’aide de partenaires, lutte depuis 2007 contre cette réalité qui se manifeste dans différents aspects du quotidien des femmes. Elle a publié une étude réalisée en 2006-2007 par Rafic Reda Sidawi sur la violence sexuelle à l’égard des adolescentes. Une étude qui dénonce les trois formes de violences sexuelles que subissent les adolescentes au pays du Cèdre, à savoir le viol, le harcèlement sexuel et le mariage précoce.
L’association mène aussi campagne dans les écoles, pour sensibiliser les élèves, filles et garçons, au harcèlement sexuel. « Une campagne qui rencontre une grande résistance vu les tabous liés à la sexualité », indique la directrice du projet au sein de l’association, Randa Yassir. Cette dernière constate l’absence totale d’éducation sexuelle des jeunes et le manque de dialogue entre les parents et leurs enfants sur le sujet. « Les adolescentes ne sont pas conscientes que leur corps leur appartient et qu’elles peuvent se défendre. Elles ignorent d’ailleurs tout des changements biologiques de leur corps », déplore-t-elle.
Par cette campagne, Lecorvaw cherche à pousser les femmes à rendre public le sujet du harcèlement sexuel. « Un sujet qui demeure encore du domaine du privé, car il fait honte », déplore Mme Yassir, alors qu’il est très répandu et se déroule au quotidien, en famille, à l’école, à l’université, au travail, dans les transports en commun et dans la rue. « Les enfants sont souvent confrontés, à la porte de leur école, à des hommes qui exhibent leur sexe sans être le moindre du monde inquiétés », dénonce-t-elle. « Même les femmes voilées sont victimes de harcèlement sexuel. Il suffit parfois de deux mots », poursuit-elle, mettant l’accent sur les propos déplacés à caractère sexuel adressés aux femmes.
Renforcer la confiance des adolescentes en elles-mêmes et les encourager à se défendre est également l’un des objectifs de l’association. Dans ce cadre, des sessions d’aïkido, art martial japonais de défense personnelle, sont organisées dans des écoles privées à l’intention des filles.
« Mais n’est-il pas grand temps qu’une loi soutienne le travail des associations et protège les femmes du harcèlement sexuel ? » demande Randa Yassir, dénonçant les obstacles érigés par l’État lui-même, qui empêchent les associations de mener à bien leur tâche...
C’est à plusieurs niveaux que l’association, avec l’aide de partenaires, lutte depuis 2007 contre cette réalité qui se manifeste dans différents aspects du quotidien des femmes. Elle a publié une étude réalisée en 2006-2007 par Rafic Reda Sidawi sur la violence sexuelle à l’égard des adolescentes. Une étude qui dénonce les trois formes de violences sexuelles que subissent les adolescentes au pays du Cèdre, à savoir le viol, le harcèlement sexuel et le mariage précoce.
L’association mène aussi campagne dans les écoles, pour sensibiliser les élèves, filles et garçons, au harcèlement sexuel. « Une campagne qui rencontre une grande résistance vu les tabous liés à la sexualité », indique la directrice du projet au sein de l’association, Randa Yassir. Cette dernière constate l’absence totale d’éducation sexuelle des jeunes et le manque de dialogue entre les parents et leurs enfants sur le sujet. « Les adolescentes ne sont pas conscientes que leur corps leur appartient et qu’elles peuvent se défendre. Elles ignorent d’ailleurs tout des changements biologiques de leur corps », déplore-t-elle.
Par cette campagne, Lecorvaw cherche à pousser les femmes à rendre public le sujet du harcèlement sexuel. « Un sujet qui demeure encore du domaine du privé, car il fait honte », déplore Mme Yassir, alors qu’il est très répandu et se déroule au quotidien, en famille, à l’école, à l’université, au travail, dans les transports en commun et dans la rue. « Les enfants sont souvent confrontés, à la porte de leur école, à des hommes qui exhibent leur sexe sans être le moindre du monde inquiétés », dénonce-t-elle. « Même les femmes voilées sont victimes de harcèlement sexuel. Il suffit parfois de deux mots », poursuit-elle, mettant l’accent sur les propos déplacés à caractère sexuel adressés aux femmes.
Renforcer la confiance des adolescentes en elles-mêmes et les encourager à se défendre est également l’un des objectifs de l’association. Dans ce cadre, des sessions d’aïkido, art martial japonais de défense personnelle, sont organisées dans des écoles privées à l’intention des filles.
« Mais n’est-il pas grand temps qu’une loi soutienne le travail des associations et protège les femmes du harcèlement sexuel ? » demande Randa Yassir, dénonçant les obstacles érigés par l’État lui-même, qui empêchent les associations de mener à bien leur tâche...
Le comité libanais de lutte contre la violence faite aux femmes (Lecorvaw) part du principe que le harcèlement sexuel est une forme de violence contre les femmes. Il a d’ailleurs présenté une proposition de loi au Parlement en ce sens.C’est à plusieurs niveaux que l’association, avec l’aide de partenaires, lutte depuis 2007 contre cette réalité qui se manifeste dans différents...
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