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Nos Lecteurs ont la Parole

La sécurité de Badaro

Par Une résidente de Badaro
Monsieur le Ministre de l’Intérieur, mon quartier et ma maison sont en danger.
S’il y a un quartier qui aurait mérité le nom de quartier de la République, la rue Badaro l’aurait remporté haut la main.
On y trouve les ministères des Finances, des PTT , des Ressources hydrauliques et électriques, de la Jeunesse et des Sports, des Affaires sociales, sans compter les domiciles de célébrités du monde du droit, de la médecine... Les principales casernes de l’armée et celle des FSI y ont élu domicile. Le quartier Badaro est ceinturé de tous les côtés par des édifices qui appartiennent au patrimoine national : au nord, le très célèbre Palais de justice, à l’ouest le prestigieux Musée national, et l’hippodrome de Beyrouth qui contourne le côté sud-est.
Monsieur le Ministre, considérant le nombre de bâtisses à garder, mon quartier aurait dû être le plus sécurisé, surtout que la présence armée s’y trouve, et abondamment. Pourtant, Badaro est devenu un nid de brigands, de voleurs et de prosélytes du jeu et de la prostitution larvée. Rares sont les habitants qui n’ont pas été victimes d’un vol à l’ arraché, d’un domicile cambriolé, d’une voiture volée, d’une statue religieuse décapitée. Chacun de nous a subi les heures interminables à la gendarmerie de Berjaoui pour signaler l’agression et rentrer avec la triste copie d’un procès-verbal digne des plus pitoyables républiques bananières.
Monsieur le Ministre, ceux qui nous agressent sont pour la plupart des motocyclistes qui viennent à contresens, roulent sur les trottoirs et finissent par s’évaporer sous l’œil supposé être vigilant des gendarmes qui semblent inertes et désabusés.
Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi un motocycliste qui partage au même titre que nous la route publique est autorisé à violer tous les signaux, le code de la route et les passages réservés aux piétons, et de plus nous agresser sans être nullement inquiété.
Monsieur le Ministre, où est notre sécurité ?
D’autre part, dans un pays très susceptible sur le chapitre de l’éthique et de la morale, Badaro offre un exemple de délinquance certaine. Dans un périmètre de moins d’un kilomètre carré, où foisonnent les immeubles résidentiels, nous pouvons compter au moins une trentaine de cercles de poker avec leurs sexy serveuses éthiopiennes, tous logés dans les rez-de-chaussée ou les sous-sols d’immeubles de rapport. Quelle est donc cette loi qui autorise cette promiscuité choquante du jeu et de la prostitution dans mon quartier et sous ma maison ?
Monsieur le Ministre, il est temps de sévir, de faire respecter la loi et de rendre notre chez-soi un peu plus habitable, surtout que les factures que nous payons à l’État feraient pâlir les Suisses et les Anglais.
Monsieur le Ministre de l’Intérieur, mon quartier et ma maison sont en danger.S’il y a un quartier qui aurait mérité le nom de quartier de la République, la rue Badaro l’aurait remporté haut la main.On y trouve les ministères des Finances, des PTT , des Ressources hydrauliques et électriques, de la Jeunesse et des Sports, des Affaires sociales, sans compter les domiciles de célébrités du monde du droit, de la médecine... Les principales casernes de l’armée et celle des FSI y ont élu domicile. Le quartier Badaro est ceinturé de tous les côtés par des édifices qui appartiennent au patrimoine national : au nord, le très célèbre Palais de justice, à l’ouest le prestigieux Musée national, et l’hippodrome de Beyrouth qui contourne le côté sud-est.Monsieur le Ministre, considérant le nombre de bâtisses à...
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