La conférence, organisée par la Coalition contre les bombes à sous-munitions, qui regroupe 350 ONG, réunit des délégations de quelque 80 pays signataires.
Une centaine de pays, dont le Liban, ont ratifié la Convention sur les bombes à sous-munitions, entrée en vigueur le 1er août 2010. La Chine, Israël, la Russie et les États-Unis n'ont font pas partie.
Les sous-munitions contenues dans les armes à fragmentation sont susceptibles, quand elles n'ont pas immédiatement explosé, de tuer et de mutiler des civils longtemps après leur emploi des bombes.
Navi Pillay, Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, avait condamné en avril l'utilisation de bombes à sous-munitions par le régime libyen de Mouammar Kadhafi à Misrata (ouest), évoquant "des crimes internationaux".
Les Nations unies estiment qu'Israël a lâché quatre millions de ces bombes dans le sud du Liban dans les derniers jours de sa guerre meurtrière avec le Hezbollah en 2006. L'armée libanaise a affirmé que 67% des zones infestées avaient été nettoyées, mais qu'il manquait encore 75 millions de dollars pour finir ce travail.
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