Le chef du parti socialiste progressiste (PSP), le député Walid Joumblatt, a affirmé dans le journal hebdomadaire du PSP al-Anbaa qu’il refuse le fait « de lier le destin du Liban à la libération des hameaux de Chebaa et de lier son avenir aux conflits qui ont lieu dans la région ». Pour cela, « il est nécessaire de délimiter les frontières » avec la Syrie a-t-il ajouté, en précisant que « ce principe avait été accepté à l’unanimité lors du dialogue national de 2006 ». M. Joumblatt a également indiqué qu’« il est nécessaire de mettre en place une stratégie de défense nationale à travers laquelle les armes (du Hezbollah) seront intégrées dans le cadre de l’État libanais, comme prévu dans l’accord de Doha ». « Lier les armes (du Hezbollah) à la question de naturalisation des Palestiniens gardera le Liban indéfiniment attaché aux conflits régionaux », a-t-il ajouté. « Il est apparu que la demande de l’Autorité palestinienne qu’un État palestinien soit reconnu (…) inquiète davantage Israël et les États-Unis que les armes », a souligné le chef du PSP.
En ce qui concerne la Syrie, M. Joumblatt a affirmé que le PSP a appelé à adopter des réformes, à modifier la Constitution, à libérer tous les prisonniers politiques, à supprimer l’état d’urgence et à mettre en place une force de police pour que l’armée n’intervienne plus dans la vie des citoyens. M. Joumblatt a ensuite salué les réformes déjà mises en place par le président syrien et a assuré qu’une solution politique est capable de sortir la Syrie de la situation dans laquelle elle se trouve. Le député a également précisé qu’il est opposé à toute intervention étrangère en Syrie.
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