Les militants pro-démocratie en Syrie ont appelé à "une journée de colère" mardi pour protester contre le soutien continu de la Russie au régime de Bachar al-Assad qui poursuit la répression d'un mouvement de contestation qui ne faiblit pas depuis près de six mois.
Ainsi, un enfant de douze ans a été tué à Douma, près de Damas, par les tirs des forces de sécurité qui ont ouvert le feu sur des funérailles, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
En outre, un homme et son fils ont été tués dans la région de Homs (centre) lors d'opérations sécuritaires dans la ville de Rastane, selon la même source.
Selon la Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, 2.600 personnes ont été tuées dans la violente répression de la contestation.
"Ne soutenez pas les assassins. Ne tuez pas les Syriens à cause de vos positions" appuyant le régime de Damas, ont écrit les militants pro-démocratie sur leur page Facebook, moteur de la contestation.
Ils ont appelé à faire de mardi "une journée de colère contre la Russie" en manifestant dans toutes les régions syriennes. "Exprimons notre colère envers la Russie et envers le gouvernement russe. Le régime disparaîtra mais le peuple reste", ont-ils écrit.
Une conseillère du président Assad, Boutheina Chaabane, en visite à Moscou, a appelé lundi les Occidentaux à suivre l'exemple de la Russie en encourageant le dialogue politique au lieu de prôner des sanctions contre le régime.
Le président russe Dmitri Medvedev a quant à lui estimé qu'il n'était pas nécessaire d'exercer des "pression supplémentaires" sur Damas, s'opposant une nouvelle fois à toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU imposant des sanctions au régime Assad.
La semaine dernière, il avait affirmé que certains opposants syriens pouvaient être qualifiés de "terroristes", comme le font les autorités syriennes qui disent avoir affaire à des "bandes terroristes armées".
Sur le terrain, les opérations militaires continuent. Les communications ont été coupées dans la plupart des régions du gouvernorat d'Idleb (nord-ouest), et à Deraa (sud) des points de contrôle ont été érigés autour du camp des réfugiés palestiniens, selon l'OSDH.
A Hama (centre), des forces de l'armée et des services de sécurité sont toujours à la recherche du procureur général de la ville, Adnane Bakkour, qui avait fait défection la semaine dernière, ont indiqué des militants à l'AFP.
Par ailleurs, le président Assad a rendu hommage à l'armée libanaise lors d'un entretien à Damas avec le ministre libanais de la Défense Fayez Ghosn, a indiqué l'agence de presse syrienne Sana.
M. Assad a fait état des "grands efforts déployés par l'armée libanaise en coordination avec l'armée syrienne, pour surveiller la frontière, empêchant l'entrée de grandes quantités d'armes en Syrie, qui visent la sécurité de ce pays", selon l'agence.
Ainsi, un enfant de douze ans a été tué à Douma, près de Damas, par les tirs des forces de sécurité qui ont ouvert le feu sur des funérailles, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
En outre, un homme et son fils ont été tués dans la région de Homs (centre) lors d'opérations sécuritaires dans la ville de Rastane, selon la même source.
Selon la Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, 2.600 personnes ont été tuées dans la violente répression de la contestation.
"Ne soutenez pas les assassins. Ne tuez pas les Syriens à cause de vos positions" appuyant le régime de Damas, ont écrit les militants pro-démocratie sur leur page Facebook, moteur de la contestation.
Ils ont appelé à faire de mardi "une journée de colère contre la Russie" en manifestant dans toutes les régions syriennes. "Exprimons notre colère envers la Russie et envers le gouvernement russe. Le régime disparaîtra mais le peuple reste", ont-ils écrit.
Une conseillère du président Assad, Boutheina Chaabane, en visite à Moscou, a appelé lundi les Occidentaux à suivre l'exemple de la Russie en encourageant le dialogue politique au lieu de prôner des sanctions contre le régime.
Le président russe Dmitri Medvedev a quant à lui estimé qu'il n'était pas nécessaire d'exercer des "pression supplémentaires" sur Damas, s'opposant une nouvelle fois à toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU imposant des sanctions au régime Assad.
La semaine dernière, il avait affirmé que certains opposants syriens pouvaient être qualifiés de "terroristes", comme le font les autorités syriennes qui disent avoir affaire à des "bandes terroristes armées".
Sur le terrain, les opérations militaires continuent. Les communications ont été coupées dans la plupart des régions du gouvernorat d'Idleb (nord-ouest), et à Deraa (sud) des points de contrôle ont été érigés autour du camp des réfugiés palestiniens, selon l'OSDH.
A Hama (centre), des forces de l'armée et des services de sécurité sont toujours à la recherche du procureur général de la ville, Adnane Bakkour, qui avait fait défection la semaine dernière, ont indiqué des militants à l'AFP.
Par ailleurs, le président Assad a rendu hommage à l'armée libanaise lors d'un entretien à Damas avec le ministre libanais de la Défense Fayez Ghosn, a indiqué l'agence de presse syrienne Sana.
M. Assad a fait état des "grands efforts déployés par l'armée libanaise en coordination avec l'armée syrienne, pour surveiller la frontière, empêchant l'entrée de grandes quantités d'armes en Syrie, qui visent la sécurité de ce pays", selon l'agence.
Les militants pro-démocratie en Syrie ont appelé à "une journée de colère" mardi pour protester contre le soutien continu de la Russie au régime de Bachar al-Assad qui poursuit la répression d'un mouvement de contestation qui ne faiblit pas depuis près de six mois.Ainsi, un enfant de douze ans a été tué à Douma, près de Damas, par les tirs des forces de sécurité qui ont ouvert le...
Les plus commentés
Faut-il craindre la route de l’Aéroport international de Beyrouth ?
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
Au royaume de France, la Palestine muselée