L'Autorité palestinienne a fait des "progrès substantiels" dans la construction d'institutions étatiques mais la crise budgétaire et un ralentissement de la croissance menacent ces acquis, annonce lundi un rapport de la Banque mondiale.
Dans le même temps, le gouvernement du Premier ministre palestinien Salam Fayyad a affirmé que son plan lancé il y a deux ans avait rempli son objectif de "rendre le statut d'Etat inévitable", dans un rapport publié en vue d'une réunion des donateurs aux Palestiniens à New York à partir du 18 septembre.
En matière "de sécurité et de justice, de gestion des revenus et des dépenses, de développement économique et de fourniture de services les institutions publiques palestiniennes soutiennent favorablement la comparaison avec d'autres pays de la région et au-delà", estime la Banque mondiale.
"Ces institutions ont joué un rôle crucial dans la croissance positive de la Cisjordanie et de Gaza ces dernières années", selon son rapport, publié également dans l'optique de la réunion des donateurs en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, où les Palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat de Palestine.
Mais cette croissance, alimentée par les dons plutôt que par le secteur privé, n'était pas durable. "Dans ces conditions, un flux d'aide plus faible qu'attendu au premier semestre 2011 a eu un impact immédiat sur l'économie palestinienne", relève la Banque.
La croissance a régulièrement progressé en 2009/2010 et devait atteindre 9% en 2011, mais les prévisions sont redescendues à 7%.
Toutefois, la paix avec Israël reste une nécessité pour l'économie palestinienne, rappelle la Banque mondiale.
"Au bout du compte, pour que l'Autorité palestinienne puisse maintenir son mouvement de réforme et ses performances en matière de mise en place d'institutions, les dernières restrictions israéliennes devront être levées", souligne le rapport.
"La relance du secteur privé qui en résultera devrait élargir l'assiette fiscale et réduire progressivement la dépendance à l'assistance externe. En attendant, la Cisjordanie et Gaza restent vulnérables à toute réduction de l'aide", ajoute-t-il.
"Tout en continuant à vivre sous une occupation militaire oppressive, nous avons surmonté le défaitisme qu'elle a généré, en prenant notre destin en main, dans toute la mesure du possible", écrit M. Fayyad dans l'introduction de son rapport adressé aux donateurs.
"Nos efforts ont eu pour but de rendre le statut d'Etat inévitable", ajoute-t-il, et "nous sommes maintenant prêts".
"Les recettes de l'Autorité palestinienne ont augmenté de 21% entre 2009 et 2010, date à laquelle elles ont dépassé les 2 milliards de dollars (1,467 milliard d'euros) pour la première fois depuis l'établissement de l'Autorité", selon le rapport palestinien.
"Les dépenses publiques permanentes ont chuté à 38% du PIB en 2010, contre 47% en 2007", ajoute-t-il.
Dans le même temps, le gouvernement du Premier ministre palestinien Salam Fayyad a affirmé que son plan lancé il y a deux ans avait rempli son objectif de "rendre le statut d'Etat inévitable", dans un rapport publié en vue d'une réunion des donateurs aux Palestiniens à New York à partir du 18 septembre.
En matière "de sécurité et de justice, de gestion des revenus et des dépenses, de développement économique et de fourniture de services les institutions publiques palestiniennes soutiennent favorablement la comparaison avec d'autres pays de la région et au-delà", estime la Banque mondiale.
"Ces institutions ont joué un rôle crucial dans la croissance positive de la Cisjordanie et de Gaza ces dernières années", selon son rapport, publié également dans l'optique de la réunion des donateurs en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, où les Palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat de Palestine.
Mais cette croissance, alimentée par les dons plutôt que par le secteur privé, n'était pas durable. "Dans ces conditions, un flux d'aide plus faible qu'attendu au premier semestre 2011 a eu un impact immédiat sur l'économie palestinienne", relève la Banque.
La croissance a régulièrement progressé en 2009/2010 et devait atteindre 9% en 2011, mais les prévisions sont redescendues à 7%.
Toutefois, la paix avec Israël reste une nécessité pour l'économie palestinienne, rappelle la Banque mondiale.
"Au bout du compte, pour que l'Autorité palestinienne puisse maintenir son mouvement de réforme et ses performances en matière de mise en place d'institutions, les dernières restrictions israéliennes devront être levées", souligne le rapport.
"La relance du secteur privé qui en résultera devrait élargir l'assiette fiscale et réduire progressivement la dépendance à l'assistance externe. En attendant, la Cisjordanie et Gaza restent vulnérables à toute réduction de l'aide", ajoute-t-il.
"Tout en continuant à vivre sous une occupation militaire oppressive, nous avons surmonté le défaitisme qu'elle a généré, en prenant notre destin en main, dans toute la mesure du possible", écrit M. Fayyad dans l'introduction de son rapport adressé aux donateurs.
"Nos efforts ont eu pour but de rendre le statut d'Etat inévitable", ajoute-t-il, et "nous sommes maintenant prêts".
"Les recettes de l'Autorité palestinienne ont augmenté de 21% entre 2009 et 2010, date à laquelle elles ont dépassé les 2 milliards de dollars (1,467 milliard d'euros) pour la première fois depuis l'établissement de l'Autorité", selon le rapport palestinien.
"Les dépenses publiques permanentes ont chuté à 38% du PIB en 2010, contre 47% en 2007", ajoute-t-il.
L'Autorité palestinienne a fait des "progrès substantiels" dans la construction d'institutions étatiques mais la crise budgétaire et un ralentissement de la croissance menacent ces acquis, annonce lundi un rapport de la Banque mondiale.Dans le même temps, le gouvernement du Premier ministre palestinien Salam Fayyad a affirmé que son plan lancé il y a deux ans avait rempli son objectif de...
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