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Dépression, le sport pour ne pas plonger...
L’activité physique bénéfice vraiment aux patients souffrant de dépression. D’après des médecins américains qui ont réalisé une étude sur le sujet, le sport pourrait même – dans certains cas – se substituer aux antidépresseurs. Ni plus ni moins... Un constat à prendre toutefois avec quelques pincettes.
Comme le souligne le Dr Madhukar Trivedi du Southwestern Medical Center à Dallas, « après avoir débuté leur traitement, de nombreux patients dépressifs se sentent certes mieux mais moins bien qu’auparavant », rapporte l’agence Destination santé. Faut-il dans pareil cas prescrire un second antidépresseur ?
Pour ce médecin, la réponse est clairement « non ». Et pour cause, il a réalisé une étude auprès de patients de 18 à 70 ans. Tous souffraient de dépression depuis au moins 7 ans et prenaient un médicament. Les chercheurs leur ont imposé des séances de course à pied sur tapis et de vélo elliptique ainsi qu’un suivi psychiatrique. Résultat, après 12 semaines, un tiers d’entre eux avaient, selon les médecins, obtenu une « guérison complète ». Et un sur cinq a affiché « une amélioration significative ».
« Il s’est avéré que les exercices modérés étaient plus efficaces chez les femmes ayant des antécédents familiaux de maladie mentale, alors que l’exercice intense agissait davantage chez celles qui n’avaient jamais eu de dépression auparavant. Chez les hommes, l’activité soutenue a également montré son efficacité. Et ce quels que soient leurs antécédents dépressifs », concluent les chercheurs.

Prolonger la réanimation cardio-pulmonaire n’améliore pas le taux de survie
Prolonger la réanimation cardio-pulmonaire par les personnels de secours pour les victimes d’une crise cardiaque ne fait aucune différence pour la survie d’un patient, selon une vaste étude dont les résultats sont publiés dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
Cet essai clinique, le plus étendu jamais mené sur ce sujet, permet de trancher la controverse mondiale sur le meilleur traitement d’un arrêt cardiaque soudain. « Notre étude montre sans l’ombre d’un doute qu’il n’y a aucun gain à procéder à une réanimation cardio-pulmonaire plus longue », à savoir trois minutes au lieu de 30 à 60 secondes traditionnellement, écrit le Dr Ian Stiell, de l’Institut de recherche hospitalière d’Ottawa, au Canada, principal auteur de cette étude.
Une réanimation cardio-pulmonaire rapide après une crise cardiaque peut accroître la circulation du sang dans le cerveau et maintenir la personne en vie pendant un court moment, expliquent ces médecins. Mais, pour un grand nombre de patients, leur cœur peut seulement être redémarré avec un défibrillateur qui provoque un choc électrique.
Les recommandations cliniques en matière de procédures médicales d’urgence en cas d’arrêt cardiaque ne sont pas claires quant à la meilleure approche à suivre. Ainsi, les pratiques de réanimation varient dans le monde.
Cette dernière étude a été menée sur l’ensemble du Canada et des États-Unis sur 9 933 patients divisés en deux groupes. Le premier a reçu une réanimation cardio-pulmonaire pendant 30 à 60 secondes, et le second durant trois minutes. La première analyse des résultats ne montre aucune différence puisque 5,9 % ont survécu dans les deux groupes respectivement après un séjour hospitalier.

Les décès de nouveau-nés en baisse dans le monde
La mortalité des nouveau-nés âgés de moins d’un mois est en baisse à l’échelle mondiale, selon une nouvelle étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les progrès restent toutefois trop lents et le retard est particulièrement marqué en Afrique. Les pays en développement enregistrent 99 % des décès des nouveau-nés.
Le nombre de décès de nouveau-nés est passé de 4,6 millions en 1990 à 3,3 millions en 2009, selon l’étude menée par des chercheurs de l’OMS, de l’ONG Save the Children et de la London School of Hygiene and Tropical Medicine.
Les décès de nouveau-nés représentent aujourd’hui 41 % des décès des enfants avant l’âge de cinq ans. Les trois quarts de ces décès s’expliquent par la prématurité, l’asphyxie et les infections graves comme la septicémie et la pneumonie.
La moitié de ces décès intervient dans cinq pays : l’Inde, le Nigeria, le Pakistan, la Chine et la République démocratique du Congo (RDC).
En Afrique, le nombre de décès recule de 1 % par an. À ce rythme, il faudrait au continent africain plus de 150 ans pour atteindre les niveaux de survie des nouveau-nés des États-Unis ou du Royaume-Uni, relève l’OMS.
Dépression, le sport pour ne pas plonger...L’activité physique bénéfice vraiment aux patients souffrant de dépression. D’après des médecins américains qui ont réalisé une étude sur le sujet, le sport pourrait même – dans certains cas – se substituer aux antidépresseurs. Ni plus ni moins... Un constat à prendre toutefois avec quelques pincettes.Comme le souligne le...

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