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À La Une - Conflit

Libye : les négociations pour Bani Walid ont échoué

Kadhafi aurait été localisé, mais sa cachette n'a pas été dévoilée.

Selon les combattants locaux, plusieurs proches de Mouammar Kadhafi, dont son fils Saadi, se trouvent actuellement à Bani Walid, mais pas l'ancien "Guide" lui-même, contrairement à ce qu'avaient avancé des responsables du CNT ces derniers jours. /

Les négociations pour obtenir une reddition pacifique des combattants pro-Kadhafi dans la ville de Bani Walid, au sud-est de Tripoli, ont échoué et sont terminées, a indiqué dimanche le chef des négociateurs des nouvelles autorités. "Je laisse le commandant des forces anti-Kadhafi gérer le problème", a indiqué Abdallah Kenchil aux journalistes l'interrogeant sur une éventuelle attaque après cet échec des négociations entreprises depuis plusieurs jours par l'intermédiaire de chefs de tribus de Bani Walid, où pourrait se cacher l'un des fils de l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi. "Ils (les pro-Kadhafi) voulaient venir avec leurs armes, nous avons refusé", a-t-il précisé. Par ailleurs, a-t-il ajouté, ils "ont demandé que les révolutionnaires entrent à Bani Walid sans leurs armes (sous prétexte de négociations) pour pouvoir les tuer". Il a confirmé que "Kadhafi, ses fils, et de nombreux proches sont venus à Bani Walid", sans préciser de date ajoutant que certains des pro-Kadhafi "se sont échappés" mais que "deux fils de Kadhafi ne se sont pas" échappés, citant les noms de Saadi et Mouatassim.

Les négociations, engagées par l'intermédiaire de chefs de tribus de la ville pour obtenir la reddition des groupes armés loyaux à l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi, duraient depuis plusieurs jours.

Le chef des négociateurs avait indiqué plus tôt à l'AFP que l'option d'une reddition sans recours aux armes restait privilégiée. "Nous voulons qu'ils déposent les armes et se rendent aux (nouvelles) autorités et nous les protégerons, nous ne leur ferons rien, nous voulons seulement les juger et ils auront un procès juste", avait affirmé Abdallah Kenchil. A Tripoli, le "ministre" de l'Intérieur du CNT, Ahmed Dharrat, a estimé que Bani Walid serait "libérée aujourd'hui ou demain" (dimanche ou lundi).

Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, a répété samedi que tous les partisans de Mouammar Kadhafi avaient jusqu'au 10 septembre pour déposer les armes.

L'ex-dirigeant reste lui introuvable. La chaîne satellitaire al-Jazira a rapporté, dimanche après midi, citant le chef militaire des ex-rebelles à Tripoli, Abdel Hakim Belhadj que le président déchu a été localisé, mais le lieu où il se trouverait n'a pas été dévoilé.

En direction de Syrte, ville d’origine de Mouammar Kadhafi, le front était calme. Cette ville était cernée par des combattants pro-CNT, mais aucun mouvement n'était signalé depuis plusieurs jours, même si l'OTAN a annoncé avoir continué samedi ses frappes.

 

 

Les négociations pour obtenir une reddition pacifique des combattants pro-Kadhafi dans la ville de Bani Walid, au sud-est de Tripoli, ont échoué et sont terminées, a indiqué dimanche le chef des négociateurs des nouvelles autorités. "Je laisse le commandant des forces anti-Kadhafi gérer le problème", a indiqué Abdallah Kenchil aux journalistes l'interrogeant sur une éventuelle attaque...

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