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À La Une - Etats-Unis

Irène rétrogradée au rang de tempête tropicale, New York respire

14 morts, près de deux millions de personnes évacuées et des dégâts estimés à des milliards de dollars, voire des dizaines de milliards de dollars.

Alors qu’une partie des habitants de New York avait déjà quitté la ville, d'autres se préparaient à se mettre à l’abri avant l’arrivée de l’ouragan Irène, comme ces touristes qui traversent Times Square. Brendan McDermid/

L'ouragan Irène a été rétrogradé dimanche au rang de tempête tropicale, ses vents ayant continué à faiblir dimanche, à 100 km/h, alors qu'il passait sur New York où il a provoqué des inondations et de fortes pluies, loin cependant de la catastrophe redoutée.

« Certaines parties de la ville sont inondées, il y a de la pluie, mais globalement, je pense que nous nous en sommes sortis », a déclaré sur CNN le responsable des services de secours de la ville Joseph Bruno. Il a évoqué des « milliers d'arbres à terre ou endommagés, de nombreux débris, et des inondations ». Des parcs et rues ont été inondés dans le sud de Manhattan et à Brooklyn, a constaté l'AFP. A Brooklyn, des branches d'arbres jonchaient les rues des quartiers résidentiels. Sur Coney Island, connue pour ses parcs d'attraction, plusieurs automobilistes ont failli être emportés par de violentes vagues. Plus de 70.000 personnes ont été privées d'électricité.

Mais en milieu de matinée, la pluie avait faibli, la circulation reprenait progressivement, et certains New Yorkais se promenaient en famille, dans une ville toujours privée de transports en commun.

Irène a fait 14 morts sur la côte Est des États-Unis selon un nouveau bilan, avec deux nouveaux décès dans le New Jersey. Avant de passer sur New York, Irène a touché pour la deuxième fois la terre dimanche matin à proximité de la ville d'Atlantic City (New Jersey).

New York s'était préparée au pire. Dans une mesure sans précédent, son maire Michael Bloomberg avait ordonné vendredi l'évacuation obligatoire de 370 000 New Yorkais vivant dans des zones inondables dans le sud de Manhattan, à Staten Island et Brooklyn. Et autre fait sans précédent, tous les transports en commun avaient été suspendus samedi et le restaient dimanche, promettant une joyeuse pagaille lundi matin. Les aéroports étaient également fermés, des milliers de vols ont été annulés.

Samedi soir, en annonçant que « l'extrémité de l'ouragan » était arrivée sur la ville, le maire de New York avait demandé aux habitants de rester impérativement chez eux. « Ne sortez pas dans les rues, restez chez vous ou dans les centres d'accueil », avait-il insisté ajoutant qu'il était « trop tard pour partir », pour ceux qui n'avaient pas observé les consignes d'évacuation dans les zones inondables. New York ressemblait alors à une ville morte. A Manhattan, les bars et restaurants étaient fermés et les habituelles hordes de touristes avaient déserté Time Square.

Dans le New Jersey, plus d'un million de personnes ont été évacuées des zones côtières, dont la quasi-totalité de la petite ville touristique de Cap May. Au total, Irène a entraîné l'évacuation de près de deux millions de personnes vivant près des côtes. Le coût d'Irène pourrait atteindre des dizaines de milliards de dollars, a estimé dimanche le gouverneur du New Jersey, Chris Christie. « Les dégâts vont se monter à des milliards de dollars ou même à des dizaines de milliards de dollars », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision NBC.

Des experts de Kinetic Analysis, un cabinet qui développe des modèles informatiques sur les éventuels dommages provoqués par les intempéries, étaient moins pessimistes, estimant le coût d'Irène à entre 5 à 10 milliards de dollars, le plus probablement autour de 7 milliards.

 

L'ouragan Irène a été rétrogradé dimanche au rang de tempête tropicale, ses vents ayant continué à faiblir dimanche, à 100 km/h, alors qu'il passait sur New York où il a provoqué des inondations et de fortes pluies, loin cependant de la catastrophe redoutée.
« Certaines parties de la ville sont inondées, il y a de la pluie, mais globalement, je pense que nous nous en sommes sortis...

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