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À La Une - Dette US

Obama accuse le Congrès de freiner une reprise de l'économie

La Maison blanche a tenu à préciser que le président américain consacrera l'essentiel de ses neuf jours de congé à "plancher" sur un plan de relance et de lutte contre le chômage qu'il dévoilera dans un discours en septembre.

Barack Obama, en vacances sur l'île huppée de Martha's Vineyard. Photo Kevin Lamarque

Le président américain Barack Obama, en vacances sur l'île huppée de Martha's Vineyard, a accusé samedi le Congrès de freiner une reprise de l'économie en bloquant des mesures "de bon sens" censées, selon lui, créer des emplois et aider la croissance. Lors de sa traditionnelle allocution hebdomadaire enregistrée mercredi au cours de sa tournée dans le Midwest, le président américain a affirmé que les projets de loi, actuellement dans l'impasse, portant sur le BTP, le commerce et les impôts, devraient "booster" une économie en berne. "La seule chose qui nous empêche de faire adopter ces textes est le refus de certains au Capitole de mettre les intérêts de la nation avant ceux de leur parti. Tel est le problème aujourd'hui, c'est ce qui freine le pays", a-t-il expliqué. Avec un taux de chômage national bloqué à plus de neuf pour cent, les chances de réélection du président démocrate risquent de dépendre de son pouvoir à convaincre l'électorat de sa capacité à remettre l'économie sur les rails. Il a été critiqué pour le choix de Martha's Vineyard comme lieu de villégiature estivale, l'île, située sur la côte Est des Etats-Unis, étant un paradis pour millionnaires, au moment où 14 millions de ses compatriotes sont sans travail. La Maison blanche a tenu à préciser que le président, qui est un habitué de ce lieu de vacance en famille, consacrera l'essentiel de ses neuf jours de congé à "plancher" sur un plan de relance et de lutte contre le chômage qu'il dévoilera dans un discours prévu début septembre. Dans son allocution de samedi, Barack Obama a reconnu que les Etats-Unis étaient loin d'être en bonne santé. "Nous traversons actuellement une période difficile. Nous traversons une récession effroyable", a-t-il déclaré. Les républicains contrôlent la Chambre des représentants tandis que le Sénat est aux mains des démocrates. Les deux partis sont à couteaux tirés sur la manière de sortir le pays de son endettement massif. Dans une allocution au nom de l'opposition républicaine, le gouverneur John Kasich de l'Ohio a, pour sa part, estimé que le président Barack Obama avait tort d'imputer aux autres la responsabilité de l'impasse actuelle au Capitole. "Un gouvernement divisé n'est pas une excuse pour ne rien faire", a dit cet ancien président de la commission du Budget de la Chambre. "On ne remplace pas l'autorité du président des Etats-Unis. J'espère que le président Obama écoutera ses compatriotes ainsi que les républicains pour remettre l'économie sur les rails en créant des emplois et en fabriquant de la croissance". Le gouverneur de l'Ohio a également invité son camp à faire preuve de plus d'intérêt pour des compromis nécessaires. "Il est tout aussi important que les républicains ne soient pas rigides à l'idée de travailler au-delà des clivages de partis lorsque l'enjeu est important", a-t-il ajouté. "On peut faire des compromis sur la politique tant qu'on ne trahit pas ses principes".
Le président américain Barack Obama, en vacances sur l'île huppée de Martha's Vineyard, a accusé samedi le Congrès de freiner une reprise de l'économie en bloquant des mesures "de bon sens" censées, selon lui, créer des emplois et aider la croissance. Lors de sa traditionnelle allocution hebdomadaire enregistrée mercredi au cours de sa tournée dans le Midwest, le président...

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