Le président palestinien Mahmoud Abbas a promis mardi de poursuivre la coopération avec les Etats-Unis, indépendamment de l'issue de l'initiative palestinienne visant à faire reconnaître un Etat de Palestine aux Nations unies, que Washington menace de son veto.
"Bien évidemment, nous ne voulons pas boycotter les Américains. Et, en même temps, ils ne nous boycotteront pas", a déclaré M. Abbas, lors d'une conférence de presse à Sarajevo, après avoir été interrogé sur l'opposition des Etats-Unis à l'initiative palestinienne auprès de l'ONU.
"Nous allons continuer à travailler avec eux, nous allons continuer à traiter avec eux. Les Américains et les pays européens, tous, nous aident et travaillent avec nous. Alors, nous n'entendons pas les affronter", a expliqué le leader palestinien.
M. Abbas s'exprimait peu avant son départ de Sarajevo, où il était arrivé dimanche pour demander le soutien de la Bosnie, pays membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, à la future demande palestinienne d'adhésion à part entière à l'ONU.
Les Palestiniens comptent demander lors de l'Assemblée générale de l'ONU, en septembre à New York, l'admission d'un Etat de Palestine, faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec Israël.
"Pour commencer, nous allons soumettre une application (d'adhésion) au secrétaire général (des Nations unies, Ban Ki-moon). Ensuite, elle fera l'objet d'une discussion avec les membres du Conseil de sécurité", a expliqué M. Abbas.
"Après nous verrons (...) avec le comité arabe de suivi, qui sera avec nous. Nous les consulterons pour décider de la suite", a-t-il ajouté.
Mais cette option est rejetée catégoriquement par l'Etat hébreu et Washington, qui a annoncé son intention d'y opposer son veto.
Washington insiste sur la nécessité de négociations directes pour mettre fin au conflit au Proche-Orient et permettre l'instauration d'un Etat palestinien.
Brièvement relancées en septembre 2010 sous l'égide de Washington, les négociations israélo-palestiniennes se sont enlisées depuis dix mois.
Seul le Conseil de sécurité (10 membres non permanents, 5 membres permanents avec droit de veto) est habilité à statuer sur l'entrée à l'ONU d'un Etat, à condition que la candidature obtienne au moins neuf voix, sans veto d'un membre permanent (Chine, États-Unis, Russie, France et Royaume-Uni).
Soulignant que "122 pays reconnaissent la Palestine", M. Abbas a dit que les autorités palestiniennes entendaient "revenir aux négociations (...) indépendamment du résultat à l'ONU".
"Bien évidemment, nous ne voulons pas boycotter les Américains. Et, en même temps, ils ne nous boycotteront pas", a déclaré M. Abbas, lors d'une conférence de presse à Sarajevo, après avoir été interrogé sur l'opposition des Etats-Unis à l'initiative palestinienne auprès de l'ONU.
"Nous allons continuer à travailler avec eux, nous allons continuer à traiter avec eux. Les Américains et les pays européens, tous, nous aident et travaillent avec nous. Alors, nous n'entendons pas les affronter", a expliqué le leader palestinien.
M. Abbas s'exprimait peu avant son départ de Sarajevo, où il était arrivé dimanche pour demander le soutien de la Bosnie, pays membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, à la future demande palestinienne d'adhésion à part entière à l'ONU.
Les Palestiniens comptent demander lors de l'Assemblée générale de l'ONU, en septembre à New York, l'admission d'un Etat de Palestine, faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec Israël.
"Pour commencer, nous allons soumettre une application (d'adhésion) au secrétaire général (des Nations unies, Ban Ki-moon). Ensuite, elle fera l'objet d'une discussion avec les membres du Conseil de sécurité", a expliqué M. Abbas.
"Après nous verrons (...) avec le comité arabe de suivi, qui sera avec nous. Nous les consulterons pour décider de la suite", a-t-il ajouté.
Mais cette option est rejetée catégoriquement par l'Etat hébreu et Washington, qui a annoncé son intention d'y opposer son veto.
Washington insiste sur la nécessité de négociations directes pour mettre fin au conflit au Proche-Orient et permettre l'instauration d'un Etat palestinien.
Brièvement relancées en septembre 2010 sous l'égide de Washington, les négociations israélo-palestiniennes se sont enlisées depuis dix mois.
Seul le Conseil de sécurité (10 membres non permanents, 5 membres permanents avec droit de veto) est habilité à statuer sur l'entrée à l'ONU d'un Etat, à condition que la candidature obtienne au moins neuf voix, sans veto d'un membre permanent (Chine, États-Unis, Russie, France et Royaume-Uni).
Soulignant que "122 pays reconnaissent la Palestine", M. Abbas a dit que les autorités palestiniennes entendaient "revenir aux négociations (...) indépendamment du résultat à l'ONU".
Le président palestinien Mahmoud Abbas a promis mardi de poursuivre la coopération avec les Etats-Unis, indépendamment de l'issue de l'initiative palestinienne visant à faire reconnaître un Etat de Palestine aux Nations unies, que Washington menace de son veto."Bien évidemment, nous ne voulons pas boycotter les Américains. Et, en même temps, ils ne nous boycotteront pas", a déclaré M....
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