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Économie - Coopération

Les marchés et la zone euro suspendus au sommet Sarkozy-Merkel

Le président Nicolas Sarkozy accueille demain à Paris la chancelière Angela Merkel pour un sommet franco-allemand de crise, crucial pour enrayer la spirale de défiance qui frappe la zone euro et s’est traduite par la pire tempête boursière depuis 2008. Selon la présidence française, les deux dirigeants doivent travailler à l’élaboration de « propositions communes concernant la réforme de la gouvernance de la zone euro » lors de ce sommet bilatéral, dont l’annonce a contribué à apaiser les Bourses européennes en fin de semaine dernière.
Il s’agit pour eux de dépasser les divergences de positions et les différences d’analyses pour forger des solutions durables à la crise de la dette, qui menace de faire exploser la zone euro.
Car l’Allemagne et la France, les deux premières puissances de la zone euro, ne sont pas touchées de la même manière par la crise. Après la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie, la France s’est retrouvée en première ligne ces derniers jours : les banques françaises ont été attaquées en Bourse et des doutes sont apparus parmi les investisseurs sur la capacité de la France à conserver sa note « triple-A », décernée aux émetteurs de dette les plus fiables.
Pour Paris, il faut « accélérer » la réflexion sur la gouvernance de la zone euro, de même que la mise en place des instruments décidés lors d’un sommet de la zone euro, le 21 juillet, et destinés à empêcher une contagion de la crise de la dette.
Silencieuse depuis le début de la tourmente boursière, la chancelière cherche à afficher calme et sérénité. Plusieurs responsables allemands se sont chargés pendant le week-end d’exprimer à nouveau la méfiance de l’Allemagne à l’égard d’options évoquées en Europe, et qui reviendraient à accroître les formes de mutualisation de la dette de la zone euro. Les Allemands ne sont pas favorables non plus à une augmentation de la capacité de prêts du Fonds européen de stabilité financière (FESF), actuellement fixée à 440 milliards d’euros. À la tête d’une économie actuellement florissante, Angela Merkel est sous pression de ses alliés libéraux du FDP et de certains de ses propres parlementaires, qui la mettent en garde contre tout laxisme à l’égard des autres Européens.
(Source : AFP)
Le président Nicolas Sarkozy accueille demain à Paris la chancelière Angela Merkel pour un sommet franco-allemand de crise, crucial pour enrayer la spirale de défiance qui frappe la zone euro et s’est traduite par la pire tempête boursière depuis 2008. Selon la présidence française, les deux dirigeants doivent travailler à l’élaboration de « propositions communes concernant la...

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