L’étude, qui a été réalisée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), donne une vision d’ensemble du marché syrien. L’étude a mis en relief le ratio de dépendance économique, qui est le nombre moyen de personnes à la charge d’un individu, qui s’est élevé à 4,4 en 2010.
Ce chiffre élevé est le résultat de la basse moyenne d’âge de la population – plus de 40 % de celle-ci étant âgée de 15 ans ou moins. De plus, le taux d’emploi des femmes est très faible, ce qui augmente la charge des travailleurs syriens.
L’augmentation rapide du nombre de travailleurs crée un défi presque impossible à gérer par les autorités syriennes. La population de la Syrie croît à un taux annuel moyen de 2,45 %, qui signifie que 490 000 enfants naissent par an, qui, dans 20 ans, intégreront le marché du travail.
Durant les trois dernières décennies, les conditions socio-économiques de la grande majorité de la population se sont détériorées en parallèle d’une mauvaise gestion de l’économie et d’une faible croissance. Cela mène à une augmentation du chômage, à une baisse du pouvoir d’achat, à l’exode rural et à l’émigration.
Certains analystes estiment que le PIB syrien devrait augmenter de 7 % à 8 % en moyenne annuellement pour maintenir le niveau du chômage présent. Durant les trente dernières années, l’économie syrienne n’a jamais réussi à croître autant, sauf à une ou deux occasions au début des années 90, au moment où l’augmentation de la production de pétrole stimulait la croissance syrienne.
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En coopération avec : The Syria Report
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