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À La Une - Syrie

La Russie prédit "un triste sort" à Assad

Le président syrien conduit son pays et toute la région du Moyen Orient "sur une voie dangereuse",avertit pour sa part la Maison Blanche

"En Syrie, la situation suit malheureusement un chemin dramatique", avertit Medvedev. Photo Denis SINYAKOV

Le président syrien Bachar el-Assad conduit son pays et l'ensemble du Moyen-Orient dans "une voie dangereuse", a averti jeudi la Maison Blanche, durcissant une nouvelle fois le ton envers Damas à la suite de la répression sanglante menée contre les manifestants.

Par ailleurs, le président russe Dmitri Medvedev a qualifié la situation en Syrie de "dramatique" affirmant qu’elle suscitait "une inquiétude énorme" en Russie. "En Syrie, la situation suit malheureusement un chemin dramatique", a-t-il déclaré dans un entretien accordé à des médias russes. "Malheureusement, les gens meurent en grand nombre là-bas. M. Medvedev a indiqué dans cet entretien accordé à la radio Echo de Moscou et la chaîne internationale russe RT qu'il insistait auprès du président Assad pour qu'il "mette en oeuvre des réformes et fasse la paix avec l'opposition". "S'il ne le fait pas, un triste sort l'attend, et nous devrons au final prendre une décision", a-t-il souligné, sans dire pour autant si la Russie soutiendrait à l'ONU une résolution condamnant la répression en Syrie, après l'adoption d'une première déclaration du Conseil de sécurité mercredi. Moscou a accepté ce texte, mais s'oppose depuis plusieurs mois à l'adoption d'une résolution condamnant Damas, affirmant craindre que les Etats occidentaux n'y déclenchent une intervention militaire comme en Libye.

Du coté européen, la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, a une nouvelle fois demandé au président syrien Bachar el-Assad de faire cesser les violences contre les civils. "Les demandes légitimes de la population syrienne doivent être respectées. Une transition irréversible vers la démocratie doit être lancée maintenant", a lancé Mme Ashton. Commentant l'autorisation du multipartisme en Syrie, promulguée jeudi par le président Assad, Mme Ashton, a qualifié cette mesure comme étant une "étape dans la bonne direction. "Les dernières réformes annoncées par le président Assad sont, en principe, une étape dans la bonne direction, mais seulement si elles sont véritablement mises en oeuvre", a affirmé Mme Ashton dans un communiqué.

La Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères a par ailleurs salué la déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant l'usage de la force contre les civils par les autorités syriennes.

Cette déclaration affirme "sans équivoque que le régime syrien est responsable de violations généralisées des droits de l'homme et de l'usage de la force contre des civils", a affirmé Mme Ashton en se félicitant de ce "signal clair" donné par la communauté internationale au régime en place à Damas.

Le président Assad a promulgué jeudi un décret présidentiel sur la loi des partis, rendant la mesure applicable immédiatement, a rapporté l'agence officielle SANA. Le texte fixe les conditions de création et de fonctionnement de nouveaux partis, qui ne devront pas reposer sur des bases religieuses ou tribales, ni être issus d'une organisation non syrienne, a précisé Sana.

 

Le président syrien Bachar el-Assad conduit son pays et l'ensemble du Moyen-Orient dans "une voie dangereuse", a averti jeudi la Maison Blanche, durcissant une nouvelle fois le ton envers Damas à la suite de la répression sanglante menée contre les manifestants.
Par ailleurs, le président russe Dmitri Medvedev a qualifié la situation en Syrie de "dramatique" affirmant qu’elle...

commentaires (1)

Tiens! Les américains mauvais joueur et désormais perdants n'aiment pas la concurrence et sont très jaloux, ils veulent être les seuls à mettre "sur une voie dangereuse" le moyen orient. Bla Bla Bla pour la presse et opinion occidentales et amies!

Ali FARHAT

17 h 40, le 04 août 2011

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Commentaires (1)

  • Tiens! Les américains mauvais joueur et désormais perdants n'aiment pas la concurrence et sont très jaloux, ils veulent être les seuls à mettre "sur une voie dangereuse" le moyen orient. Bla Bla Bla pour la presse et opinion occidentales et amies!

    Ali FARHAT

    17 h 40, le 04 août 2011

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