Aujourd’hui installé en Hollande, l’ensemble s’est fait connaître en Europe, ayant toujours à l’esprit de transmettre la plus pure tradition possible du style «tchaighi baghdadi», originellement un ensemble de quatre instruments que sont la jowza, violon à quatre cordes dont la caisse était une noix de coco; le santur, cithare à cordes en acier, jouée avec des baguettes en bois; le dumbug, gobelet en forme de tambour; le riqq, tambourin; enfin le naqqarat, qui consiste en deux petites timbales frappées avec des baguettes. À ce jour, pas moins de dix enregistrements sont disponibles, depuis Classical Music from Iraq (1998), jusqu’à The Maqams and Songs of Nostalgic (2009). La parution, en 2007, d’Ishraqaat a valu à Farida et aux musiciens qui l’accompagnent la récompense décernée à Alger, alors capitale de la culture arabe, de même qu’une distinction au Festival international de musique mystique soufie de Karachi, au Pakistan.
Culture - Festival de Beiteddine
Farida Mohammad Ali et l’Iraqi Maqam Ensemble demain, à 20h30
OLJ / le 03 août 2011 à 23h44
Aujourd’hui installé en Hollande, l’ensemble s’est fait connaître en Europe, ayant toujours à l’esprit de transmettre la plus pure tradition possible du style «tchaighi baghdadi», originellement un ensemble de quatre instruments que sont la jowza, violon à quatre cordes dont la caisse était une noix de coco; le santur, cithare à cordes en acier, jouée avec des baguettes en bois; le dumbug, gobelet en forme de tambour; le riqq, tambourin; enfin le naqqarat, qui consiste en deux petites timbales frappées avec des baguettes. À ce jour, pas moins de dix enregistrements sont disponibles, depuis Classical Music from Iraq (1998), jusqu’à The Maqams and Songs of Nostalgic (2009). La parution, en 2007, d’Ishraqaat a valu à Farida et aux musiciens qui l’accompagnent la récompense décernée à Alger, alors capitale de la culture arabe, de même qu’une distinction au Festival international de musique mystique soufie de Karachi, au Pakistan.
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