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Culture - Livres

Humour, amour et amitié...

C’est le temps des vacances. Sous le soleil, l’envie de fraîcheur prédomine, même en littérature. Adieu gros pavés et ouvrages ardus, place aux petits romans. Des lectures légères, amusantes, distrayantes, aussi faciles à lire qu’à transporter en bord de mer ou en villégiature. Dans ce registre, la palette est large. En voici une petite sélection.

Le potentiel érotique
de ma femme
de David Foenkinos
Le potentiel érotique de ma femme n’est pas le dernier roman de l’auteur chéri de ces dames. En fait, c’est celui qui a lancé David Foenkinos, en lui valant le prix Roger-Nimier lors de sa parution chez Gallimard en 2004. Disponible aujourd’hui en format poche (Folio), ce récit loufoque des déboires d’un collectionneur qui, après avoir constitué les collections les plus saugrenues, du genre piques apéritifs, pieds de lapin, œufs d’oiseaux, cordes de pendus ou étiquettes de melon... tombe fou amoureux d’une femme, Brigitte. Auprès d’elle, sa femme, son «unique» femme, il se croit guéri de sa collectionnite aiguë jusqu’au jour où il se rend compte que ça le reprend.
Mais cette fois, c’est sa femme qu’il collectionne!
Un mécanisme qui va donner lieu à un récit délirant. Sauf que, comme souvent chez Foenkinos, sous l’irrévérence de l’humour déjanté et faussement naïf, se cachent de fines observations psychologiques.
Dans ce roman annonciateur de son grand succès, La délicatesse, le phénomène amoureux est décrit avec la légèreté et la fantaisie d’une fable drôle. Et savoureuse...

Lizzy Harrison pète
les plombs
de Pippa Wright
Lizzy Harrison pète les plombs (éditions Belfond). Le titre du premier roman de Pippa Wright annonce la couleur. De la Chik Lit à cent pour cent. Et d’origine! C’est-à-dire en provenance de Londres, la mère patrie des Bridgets Jones et autres personnages emblématiques de cette littérature de poulette si décriée et pourtant si «bankable».
Traduit de l’anglais donc, ce roman met en scène une jeune femme bien sous tous rapports qui va se retrouver propulsée dans l’univers des peoples. Lizzy est en fait de celles qu’on qualifie de nos jours de «nonnes à talons»: elle ne fume pas, ne boit pas, ne se drogue pas, ne cumule pas les liaisons sans lendemain...
Entre son job dans les relations publiques et son agenda débordant d’activités diverses, elle n’a pas encore eu le temps de trouver l’homme de sa vie.
Serait-elle trop organisée? Un peu rigide même, comme semble le penser Lulu, sa meilleure amie et complet opposé. Cette dernière finira par la convaincre de se «lâcher»! Ce que Lizzy fera. Mais un peu malgré elle. Pire même: par pure conscience
professionnelle !
Car au bureau, on lui a demandé de se faire passer pour la petite amie de Randy Jones, une rock star (personnage à l’évidence inspiré de Pete Doherty) en pleine tourmente médiatique. À partir de là, de quiproquos en rebondissements, sa vie va lui échapper... D’où un déferlement de situations romantico-comiques qui aboutiront bien sûr, fidèlement à la loi du genre, à l’heureuse conclusion amoureuse !

Mon enfant de Berlin
d’Anne Wiazemsky
Registre totalement différent avec Mon enfant de Berlin (Folio), une sorte d’hymne à l’amour et à l’amitié!
Nous sommes à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Claire Mauriac a vingt-sept ans. Elle est ambulancière à la Croix-Rouge française. Pour se construire en dehors de l’ombre paternelle – elle est la fille de François Mauriac – et pour fuir aussi un fiancé qu’elle n’aime pas vraiment, elle intègre un groupe chargé du rapatriement des prisonniers français en Allemagne. Cette mission la conduit à Berlin, ville vaincue, qui paradoxalement «résonne en elle comme une promesse». C’est là, dans cette ville dévastée, où elle côtoie la souffrance et le sordide, mais où elle découvre la vraie solidarité et l’amitié sincère, qu’elle fera la connaissance de l’homme de sa vie : le prince Yvan Wiazemsky, un officier français d’origine russe.
Cette histoire romanesque n’est pas une fiction. Il s’agit tout simplement du roman d’amour des propres géniteurs de l’auteure. Anne Wiazemsky est elle-même cet «enfant de Berlin». Et c’est auprès des amis de ses parents comme dans le journal de sa mère, découvert après le décès de celle-ci, qu’elle a puisé les faits réels de cette belle histoire d’amour... Au temps de la
désolation.
Le potentiel érotiquede ma femmede David Foenkinos Le potentiel érotique de ma femme n’est pas le dernier roman de l’auteur chéri de ces dames. En fait, c’est celui qui a lancé David Foenkinos, en lui valant le prix Roger-Nimier lors de sa parution chez Gallimard en 2004. Disponible aujourd’hui en format poche (Folio), ce récit loufoque des déboires d’un collectionneur...

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