Offre-joie est un mouvement apolitique et aconfessionel qui a été créé en 1985, après la guerre. Le Liban était morcelé et tout allait vers la division du pays. L’idée originelle était de dire non à la guerre par les actes, afin d’aller vers l’unité et rassembler la famille libanaise.
Quels aspects prennent les actions ?
Nous nous engageons à travers trois types d’actions : les « colonies de la paix » qui rassemblent des enfants de tout le Liban. Pour moi, c’est une graine d’espérance qui continue à pousser. Ensuite, nous avons les chantiers de reconstruction, qui sont un mouvement de citoyenneté auprès des populations touchées ou démunies. Ils prennent la forme de travaux de réaménagement ou de construction. Enfin, nous avons les manifestations pour la paix. À chaque problème ou conflit, nous intervenons à travers une initiative : chaîne humaine, manifestations, pétitions... Tous les 13 avril (date du début de la guerre), une grande manifestation patriotique est organisée. Entre 2007 et 2009, nous avons mené 31 initiatives de paix.
Quelle est votre vision du mouvement ?
Le Liban est un pays qui se doit de réussir son vécu ensemble, pas seulement pour lui-même, mais aussi pour être un modèle de vie pour les pays voisins, une sorte de phare. En Irak, l’image d’espérance tombait, elle était altérée par l’hémorragie de la violence qui diminuait la richesse du pays. C’est cela qui nous a entraînés à établir un contact plus poussé avec eux. Nous sommes allés à Bagdad pour rencontrer les enfants et, cette fois, c’est nous qui nous préparons à les accueillir. Et le thème a tout son sens : « Construisons des ponts pour nous rencontrer. »
commentaires (3)
Je pense sincèrement que s’il y avait plusieurs Melhem Khalaf au Liban, notre chère patrie serait en meilleure santé, et ce, sur tous les plans..... Edmond Wehbé. (De l’étranger).
EDMOND G. WEHBE
16 h 27, le 02 août 2011