Les insurgés ont affirmé avoir fait, sans succès, une offre au colonel Kadhafi de passer la main tout en restant au pays. Aux termes de cette offre, Mouammar Kadhafi devait abandonner ses fonctions, son lieu de résidence aurait été « le choix du peuple libyen » et il aurait été placé sous « surveillance étroite », a déclaré le chef du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi (Est), Moustapha Abdeljalil.
Le dirigeant libyen a d’ailleurs défié à nouveau mercredi soir l’OTAN et les insurgés, dans un message sonore à ses partisans à Zalten : « Nous n’avons pas peur. Nous les défions. Nous paierons le prix avec nos vies, nos femmes et nos enfants. Nous sommes prêts au sacrifice pour défaire l’ennemi », a-t-il assuré.
Si la rébellion marque des points sur le terrain, elle gagne également peu à peu en légitimité politique, elle a ainsi installé ses « ambassadeurs » en France et en Grande-Bretagne, les deux pays en pointe dans l’opération militaire en Libye. Cette nomination intervient au lendemain de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du CNT en tant que seul « gouvernement légitime » de Libye et après l’expulsion des derniers diplomates loyaux au colonel Kadhafi.
(Source : AFP)
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