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Zone euro : 158 milliards à la Grèce

L’euro grimpe et les banques signent leurs meilleures performances sur les places européennes.

Le premier ministre grec, le président de l’UE et le président de la commission européenne ont pris la parole lors de la conférence de presse qui a eu lieu à la suite du sommet de la zone euro à Bruxelles aujourd’hui. Georges Gobet

Les dirigeants de la zone euro ont annoncé jeudi soir à Bruxelles un deuxième plan pour sauver la Grèce de la faillite, avec une contribution substantielle des banques et des autres créanciers privés du pays. « Le plan fait à peu près 160 milliards d'euros », a déclaré le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi à la presse à l'issue d'un sommet crucial pour l'avenir de la monnaie unique. Il a détaillé la répartition en parlant de 109 milliards d'euros de prêts qui viendront de l'Europe et du Fonds monétaire international, le reste, 49,6 milliards d'euros, provenant d'une contribution du secteur privé créancier de la Grèce.

Sur le plus long terme, les banques apporteront une contribution encore plus substantielle, chiffrée à 135 milliards d’euros par le président français Nicolas Sarkozy. « Nous avons décidé de soutenir la Grèce en tant que membre de l'euro et de la zone euro. C'est un engagement déterminé », a-t-il assuré. « Nous sommes conscients des efforts demandés aux Grecs, l'ensemble des pays de la zone euro ont décidé d'être à leur côté, on ne peut abandonner un membre de la zone euro à partir du moment où celui-ci s'engage dans un programme de réforme », a-t-il ajouté. « Nous avons conclu un accord sur un nouveau programme d'aide pour couvrir entièrement les besoins de financement » de la Grèce, qui « sera financée à la fois par l'Union européenne et le FMI », a déclaré, pour sa part, le président de l'UE, Herman Van Rompuy.

Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé qu'il ferait « avant la fin de l'été » des propositions pour améliorer la gouvernance de la zone euro avec la chancelière allemande Angela Merkel, alors que des voix s'élèvent pour réclamer que la zone euro évolue vers une gestion plus fédérale de sa monnaie. La chancelière Angela « Merkel et moi sommes convenus qu'il fallait avancer dans la gouvernance économique dans les prochaines semaines de façon ambitieuse et volontariste », a-t-il affirmé.

L'euro a accéléré sa progression jeudi face au dollar, atteignant son plus haut niveau depuis le 6 juillet à l'annonce d'un accord entre dirigeants de la zone euro, réunis à Bruxelles pour tenter de résoudre la crise grecque. La monnaie européenne est brièvement montée jusqu'à 1,4417 dollar vers 19h00 GMT, lorsque Herman Van Rompuy a annoncé sur son compte Twitter que la déclaration finale du sommet avait été approuvée.

Dix-sept chefs d’État et de gouvernement européens s’étaient réunis à Bruxelles, dans le cadre du sommet de la zone euro, pour mettre au point un deuxième plan d'aide à la Grèce dans l'espoir d'endiguer la contagion de la crise de la dette à d'autres pays de la zone euro, à commencer par l'Italie et l'Espagne. La discussion d’un plan de sauvetage a très vite rassuré les marchés aujourd’hui. Les banques ont signé les meilleures performances sur toutes les places européennes pour finir sur des hausses comprises entre 5% et 9%.

 

 

Les dirigeants de la zone euro ont annoncé jeudi soir à Bruxelles un deuxième plan pour sauver la Grèce de la faillite, avec une contribution substantielle des banques et des autres créanciers privés du pays. « Le plan fait à peu près 160 milliards d'euros », a déclaré le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi à la presse à l'issue d'un sommet crucial pour...

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