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La Maison Blanche appelle Damas à "cesser sa campagne de violences"

La Ligue arabe hostile à toute ingérence étrangère dans les affaires internes arabes

Au moins cinquante personnes ont été tuées en quatre jours de violences à Homs, l'un des principaux foyers de la contestation en Syrie. / Photo You Tube

La Maison Blanche a réitéré mardi son appel aux autorités syriennes pour qu'elles mettent un terme à leur "campagne de violences" contre les civils et s'engagent dans une "transition vers la démocratie". "Le traitement brutal que le gouvernement syrien inflige à ses propres citoyens doit cesser, c'est clair et net", a affirmé le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, alors que des militants en Syrie faisaient état de 13 nouvelles personnes tuées lundi et mardi par des tirs de l'armée à Homs, troisième ville du pays. "Nous continuons à appeler ce régime à cesser sa campagne de violences, à retirer ses forces de sécurité de Hama et d'autres villes, et à permettre aux Syriens d'exprimer librement leurs opinions pour qu'une véritable transition vers la démocratie puisse avoir lieu", a ajouté M. Carney.
Le porte-parole a répété la position américaine selon laquelle le président syrien Bachar el-Assad avait "perdu sa légitimité". Les Etats-Unis "continuent à travailler avec leurs partenaires internationaux pour faire augmenter la pression sur le régime syrien afin qu'il mette un terme aux violences et réponde aux aspirations des Syriens", a-t-il assuré.

Alors que la pression internationale diplomatique monte sur Damas, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Elaraby, qui a rencontré le président syrien Bachar el-Assad lors d'une tournée régionale la semaine dernière, s'est toutefois dit hostile à "toute ingérence étrangère dans les affaires internes arabes", précisant que cette visite avait pour but de discuter de la "nécessité de réformes".
La Ligue arabe, qui avait appelé à une intervention de l'Onu en Libye pour protéger la population civile, fait preuve de la plus grande discrétion depuis le début du soulèvement en Syrie, signe selon les experts de sa division sur le sujet.
La pression s'est accrue sur le président Assad après un nouveau week-end de répression meurtrière, notamment à Homs , où au moins cinquante personnes ont été tuées en quatre jours.

La Maison Blanche a réitéré mardi son appel aux autorités syriennes pour qu'elles mettent un terme à leur "campagne de violences" contre les civils et s'engagent dans une "transition vers la démocratie". "Le traitement brutal que le gouvernement syrien inflige à ses propres citoyens doit cesser, c'est clair et net", a affirmé le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, alors...

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