Lorsqu’ils font le point sur la première semaine de course, les deux leaders du Team Leopard-Trek n’accordent guère d’importance à la performance médiocre de leur équipe dans le contre-la-montre par équipe.
Ils ne se laissent pas non plus perturber par les difficultés rencontrées par Andy dans la rampe finale de Mur-de-Bretagne, terme de la 5e étape où il a concédé huit secondes, d’autant qu’il a montré un meilleur visage dans celle de Super Besse, samedi.
« Quatre ou cinq coureurs de l’équipe sont bien placés et on attend la montagne pour en savoir plus. Il y a eu beaucoup d’étapes nerveuses et dures, mais je suis devant et c’est un signe de ma bonne forme », dit Andy.
« Les étapes pyrénéennes, cette semaine, seront difficiles surtout celles de Luz-Ardiden, le 14 juillet, et du Plateau de Beille, le 16 juillet, mais nous ne connaîtrons pas le vainqueur du Tour avant les Alpes. »
Impressionnés
par Cadel Evans
Le grand rival du Luxembourgeois, Alberto Contador, est pointé à 1’30’’ de lui, mais le Tour de France ne se focalise pas sur la revanche de leur duel de l’an dernier remporté pour 39 secondes par l’Espagnol.
« Cela ne me dérange pas qu’on n’en parle pas et c’est logique parce que plusieurs coureurs dont mon frère Frank sont très bien placés », précise Andy.
« Cinq ou six coureurs peuvent prétendre à la victoire, même certains qui ont été victimes de chutes comme Robert Gesink, Levi Leipheimer et Andreas Klöden. »
Pour Frank Schleck, les coureurs du Team Leopard-Trek ont su contrôler la situation et respecter le plan de route.
« Nous avons fait un sans-faute et les équipiers ont beaucoup travaillé pour obtenir ce résultat », dit-il.
« Du coup, nous allons aborder les premières difficultés avec beaucoup de motivation. L’implication de l’équipe a permis de respecter le plan décidé en Vendée. Nous disposons de toutes nos forces. »
Il n’en reste pas moins qu’un coureur, Cadel Evans, a impressionné les deux frères et ils ne sont pas loin de considérer l’Australien comme leur principal adversaire.
« Si j’avais eu les jambes pour gagner une étape, je l’aurais fait et Evans a eu bien raison de profiter de sa condition pour s’imposer à Mur-de-Bretagne », note Andy.
« Il court très bien, son équipe est bien organisée et je pense que Cadel sera plus fort que les années passées sur le Tour. »
©Reuters
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